La saison de Ligue 1 à la télévision démarre très difficilement, et les instances ont décidé d'accélérer la lutte contre le piratage même si cela reste très compliqué d'agir.
C’est un problème qui ne date pas de ce début de saison et l’arrivée de DAZN qui ne fait pas l’unanimité en France. Le piratage informatique de la propriété intellectuelle et des droits non respectés touche tous les secteurs, mas le sport est un élément clé. En France, le fait que les tarifs de DAZN aient été jugés trop onéreux, a provoqué un afflux massif de passionnés ou d’amateurs se dirigeant vers des solutions illégales pour suivre la Ligue 1. Le piratage via les sites de streaming, l’IPTV ou maintenant les flux sur les réseaux sociaux, est un réel problème que la Ligue, les diffuseurs et le gouvernement essayent d’endiguer.
DAZN part à l'abordage des pirates
Ligue 1 : DAZN craque et baisse brutalement ses prix ! https://t.co/BaCKDrNSB5
— Foot01.com (@Foot01_com) September 9, 2024
Comme souvent, le combat peut paraitre compliqué devant l’afflux de propositions disponibles pour les téléspectateurs. Quand un compte est fermé, un autre ouvre dans la foulée. Et les sources se multiplient. Mais depuis deux ans, la guerre contre le piratage s’est accélérée et, même si cela a un coût financier pour elle, la Ligue s’est jointe à l’ARCOM, qui régule les diffusions et le respect des lois dans l’audiovisuel, pour contre-attaquer. Ainsi, depuis la reprise du championnat, il est possible pour la Ligue de signaler des comptes qui diffusent les rencontres illégalement et de les faire bloquer par la suite. « Au moment de la diffusion des matchs, les ayants droit, par exemple la Ligue de foot, vont les signaler. Une fois ces signalements reçus, nous allons traiter l'ensemble de ces services et à chaque fois qu'il s'avère qu'ils piratent effectivement la compétition sportive, on va en demander le blocage juste avant le prochain match pour éviter notamment qu'ils se répliquent à nouveau », a livré Pauline Combredet-Blasse, directrice générale de l’ARCOM, à France Info.
174 sites ont ainsi été bloqués depuis le début de la saison, et près de 4000 depuis 2022. Il s’agit surtout de sites de streaming en live, et de services d’IPTV, qui peuvent ainsi disparaitre à tout moment pour ceux qui en profitent illégalement. Même si cette menace reste difficilement efficace, DAZN a décidé d’attaquer ce dossier de manière virulente, tout en baissant ses tarifs cette semaine dans une offre promotionnelle qui doit permettre de faire enfin décoller son nombre d’abonnés.