Le président de la Ligue de Football Professionnel a fait part de son sentiment après la réunion intervenue avec Rama Yade au ministère des Sports sur le thème de la violence autour et dans les stades. Pour Frédéric Thiriez, sans répression rien ne sera possible.
« Il faut protéger le football qui n'est pas la cause de la violence mais le réceptacle et la victime. Il n'y a pas de fatalité à la violence. Nous devons tous nous y mettre, le football et les pouvoirs publics, et nous obtiendrons des résultats. La volonté est là, les moyens vont être mis en place. Les moyens répressifs d'abord, car la répression est indispensable, mais elle n'exclut pas la poursuite du dialogue avec les vrais supporters et les ultras qui aiment le football, à la différence des 400 individus qui préfèrent la violence. Répression et prévention, l'un ne va pas sans l'autre », explique le président de la LFP. Seul problème, si l’on en croit les associations de supporters, la Ligue n’est que peu attentive aux autres problèmes rencontrés. Programmation des matches et conditions d’accueil dans les stades pour les supporters adverses sont notamment des motifs de mécontentement qui semblent persister.