Les clubs français ont été d’une prudence historique lors du mercato estival, l’OL et l’OM ayant notamment été très peu actifs sur le marché des transferts, contrairement aux saisons précédentes où les deux clubs avaient animé l’été. Comme dans l’ensemble de l’Europe, le football français est touché par la crise et ne peut échapper à une remise en cause de ses habitudes. Dans le Figaro, Frédéric Thiriez reconnaît que les temps sont durs pour les clubs de l’hexagone, mais le président de la LFP est plutôt confiant pour la suite.
« La France n'échappe pas à la crise économique conjoncturelle que subit le monde aujourd'hui. Nos comptes se sont dégradés lors de deux dernières années et nos clubs sont dans le rouge. Mais la situation est sans commune mesure avec ce qui se passe ailleurs car le modèle français est fondamentalement sain. Nos comptes se redressent car il existe un contrôle financier des clubs avec la DNCG. Nos clubs mènent aussi une politique de rigueur en revoyant leur masse salariale à la baisse, constate le patron du football professionnel français, qui signale que d’autres pays européens suivent désormais notre exemple. Avec la crise, les autres pays européens redécouvrent les vertus de la régulation et la pertinence du modèle français, très réglementé sur le plan financier et social, Notre système de vente centralisée des droits TV et leur répartition solidaire entre les clubs nous préservent des difficultés que l'Espagne rencontre. La France est également en pointe au niveau de sa législation sur les paris en ligne -qui créent une menace terrible sur le football- et sur sa réglementation de la profession d'agents.»