Le président du PSG et de BeInSports a tenté de convaincre la LFP d'attaquer en justice Didier Quillot et Nathalie Boy de la Tour après la catastrophe Mediapro. Et Al-Khelaifi ne désarme pas.
La réunion du conseil d’administration de la Ligue de Football Professionnel, jeudi, a été chaude, puisque furieux de l’attitude de Mediapro, qui a refusé de payer les deux dernières échéances des droits TV de la Ligue 1, soit près de 354ME, Nasser Al-Khelaifi est monté dans les tours. Le président du Paris Saint-Germain, mais également de BeinSports, ulcéré du fiasco en cours a réclamé que la LFP attaque en justice ses anciens dirigeants, estimant que Didier Quillot, directeur général exécutif en 2018 et Nathalie Boy de la Tour, présidente de la Ligue, avaient « failli dans leur mission ». Ces deux responsables, qui ont quitté la LFP cet été, ont touché un gros bonus qui semble désormais injustifiable. Et même si ce samedi, Didier Quillot a précisé qu’il voulait rendre les 500.000 euros touchés à l’occasion de la signature du contrat avec Mediapro, on peut y voir un lien de cause à effet.
Cependant, aussi scandalisé soit-il, Nasser Al-Khelaifi ne pouvait pas décider tout seul de porter l’affaire devant un tribunal. Et le conseil d’administration de la Ligue de Football Professionnel ne s’est même pas penché sur cette demande du patron qatari du PSG, estimant que même s’ils s’étaient plantés dans la gestion du dossier, les responsables de la LFP en 2018 n’avaient pas commis d’irrégularité en choisissant Mediapro. Selon Le Parisien, qui révèle cette démarche ratée de NAK, ce dernier n’est cependant pas le seul responsable de Ligue 1 à penser que Didier Quillot et Nathalie Boy de la Tour ont été très légers dans cette décision qui plombe gravement le football français. Et RMC affirme même que le dirigeant parisien est désormais tellement furieux, qu'il réclame une enquête précise pour savoir quelles sont les responsabilités des avocats et des dirigeants des clubs dans cette décision, y compris en dehors de la LFP.