L'affaire qui oppose la LFP à Mediapro est désormais gérée par l'ancien président de l'OM. Mais Pierre Ménès rappelle que Vincent Labrune a hérité de ce dossier brûlant.
Le 17 septembre dernier, annonçant le départ de Didier Quillot de son poste de directeur général exécutif de la Ligue de Football Professionnel, la LFP avait tenu à saluer l’action de ce dernier à son poste. « La LFP tient à remercier Didier Quillot pour son très bon bilan marqué par la progression des droits audiovisuels domestiques, le développement à l’international, la recherche de nouveaux investisseurs et la refonte des plateformes digitales de la Ligue », avait notamment indiqué la Ligue. Et cela même si les sites de la LFP font l'unanimité contre eux, et surtout si l’on sait désormais que l’augmentation des droits TV était un doux mirage. Car c’est une évidence, la Ligue n’a pas pris en 2018 les garanties qu’il fallait afin d’obliger Mediapro à payer les sommes prévues au contrat. Mais entre-temps, Vincent Labrune a pris les commandes de la LFP et c’est l’ancien président de l’OM qui hérite de ce cadeau empoisonné.
De quoi réveiller quelques vieilles rancunes contre Vincent Labrune sur les réseaux sociaux. Pour Pierre Ménès, il est scandaleux de s’en prendre à l'ancien homme fort de Marseille dans cette histoire de Mediapro et de la chaîne Téléfoot. « Je lis beaucoup de critiques contre Vincent Labrune mais soyons bien clair. Ce n’est pas lui qui a signé ce contrat à la con et c’est lui qui se retrouve à gérer une crise sans précédent moins d’un mois après son élection. Le prêt ? C’est un choix dans l’urgence c’est clair. Ce qui est affolant c’est d’être dans l’urgence au bout de la 2eme traite », a fait remarquer, via Twitter, le consultant de Canal+, qui veut rendre à Quillot, ce qui appartient à Quillot puisqu’il apparaît que Nathalie Boy de la Tour n’avait pas donné un avis favorable à la venue de Mediapro.