Brutal réveil de Rennes, efficace au possible et victorieux de Lille (2-0). Le LOSC s’installe dans le ventre mou, et peut surtout se mordre les doigts de n’avoir pas su marquer le premier but malgré de nombreuses occasions.
Visiblement satisfait du comportement de ses joueurs face à Lyon malgré le résultat final, Rudi Garcia avait décidé de poursuivre avec le même onze de départ pour ce match à Rennes dans un duel entre deux formations inattendues dans la deuxième partie de tableau. Les Nordistes confirmaient rapidement sur le plan du jeu, avec une domination sans partage et plusieurs occasions nettes. Costil sauvait son camp sur un ballon coupé au premier poteau par Roux (12e), avant d’être suppléé par son poteau sur une violente frappe de Roux en angle fermé (37e). Sur un contre rondement mené, Payet manquait même le cadre alors qu’il se présentait seul devant Costil, légèrement sur le coté gauche (41e). Les Bretons tenaient le 0-0 à la mi-temps et c’était un petit miracle.
Après la pause, la sortie sur blessure de Mavuba faisait beaucoup de mal à l’organisation lilloise, et le jeu s’équilibrait. Il n’en fallait pas plus pour que Renne ne fasse la différence grâce à ses individualités. Pitroipa faisait un numéro coté gauche avant de frapper sur Landreau, qui repoussait le ballon juste devant lui, laissant à Féret le soin de marquer d’une pichenette (1-0, 64e). Dans la foulée, Chedjou était tout près de son quatrième but de la saison, avec une reprise de la tête sur corner que Costil déviait sur sa barre, et le ballon rebondissait sur la ligne avant de sortir (1-1, 66e). Lille était maudit, et Rennes en totale réussite, à l’image de cette imparable frappe de 25 mètres d’Alessandrini, qui fêtait magnifiquement son entrée en jeu (2-0, 75e). C’en était trop pour Lille, qui ne revenait pas au score et ne compte toujours qu’une seule victoire en sept matchs. En revanche, Rennes et Frédéric Antonetti peuvent souffler, après leur nul à Toulouse et leur qualification en Coupe, les Bretons continuent de redresser la barre.