Deux jours après le classique entre le PSG et l’OM, les supporters marseillais ne digèrent toujours pas l'arbitrage de Clément Turpin.
Au début de la seconde période, l’équipe d’Igor Tudor aurait pu obtenir un penalty pour une main de Nordi Mukiele dans la surface de réparation du Paris Saint-Germain. Clément Turpin n’a pas bronché et n’a pas été appelé par François Letexier, en charge de l’assistance vidéo à l’arbitrage, pour aller revoir l’action. Dans les colonnes de La Provence, le consultant Jérôme Alonzo est revenu sur cette polémique. Et pour l’ancien gardien de l'Olympique de Marseille et du PSG, il ne fait aucun doute que Clément Turpin n’est pas le responsable de cette polémique arbitrale. En revanche, les assistants à l’arbitrage vidéo de ce PSG-OM auraient dû appeler Clément Turpin afin que ce dernier aille revoir l’action pour se rendre compte de la main de Nordi Mukiele. Selon lui, l’erreur se situe donc au niveau de la VAR et le penalty en faveur de l’OM n’aurait pas été illogique.
La VAR mal comprise ?
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« Le gros problème des mains, c’est que la même sanction sera appliquée la semaine prochaine, et elle ne le sera plus dans deux semaines. Ce n’est même pas un débat PSG-OM, mais sur l’arbitrage en général, où il n’y a pas d’uniformité. C’est pour ça que les joueurs et les supporters s’y perdent. Ce que j’aurais aimé, c’est que les assistants du VAR disent à Monsieur Turpin : la main est vraiment tendue. Ça se siffle ou pas, et je pense que dans les deux cas, il n’y a pas de scandale. Je la siffle mais si je vais voir les images ! Il faut comprendre qu’en direct, Monsieur Turpin a six joueurs devant lui et il voit une frappe à bout portant partir à ras de terre. Je ne l’accable pas du tout sur ce coup-là mais les assistants de la VAR doivent au moins l’interpeller sur la possibilité d’une action chaude à juger. C’est sain comme discours, il n’y a pas de honte ! » a analysé Jérôme Alonzo, pour qui Clément Turpin n’est pas le plus à blâmer après cette action polémique lors du classique entre l’OM et le PSG au Parc des Princes. Une vision un brin détournée de l'utilisation de la VAR, qui ne sert pas à étudier la possibilité d'une éventuelle faute difficile à juger, mais à changer une décision prise lors d'une erreur manifeste.