Le sujet est pris très au sérieux à la Ligue et dans les instances. Même Neymar a été appelé ce mercredi soir pour donner sa version des faits et dévoiler précisément le contenu des insultes raciste qu’il estime avoir reçu, dimanche dernier lors du Classique houleux entre le PSG et l'OM.
Beaucoup de détails laissent à penser que le Brésilien du PSG a été la victime de propos graves, mais les preuves formelles n’existent pas à l’heure actuelle. Le Parisien s’est penché en détails sur cette affaire qui secoue la Ligue 1 depuis dimanche, et dépasse même le simple cadre de notre championnat, le gouvernement brésilien de Bolsonaro ayant cru bon de s’en mêler en dénonçant les discriminations… Sur le sujet précis, l’étude de toutes les images et les bandes sonores est de mise par les membres de la commission de discipline mais aussi des experts spécialisés en lectures labiales ou en espagnol et en portugais, les langues les plus utilisées sur le terrain ce dimanche.
De nombreuses insultes ont ainsi été captées, mais aucune permettant de déterminer une insulte raciste et le mot « mono » (singe) n’a pas été repéré. Tout ne peut bien évidemment pas être entendu depuis le bord du terrain, et même le journal Le Parisien, qui a aussi placé un expert pour étudier tout ce qui a pu être dit ou prononcé sur l’ensemble des vidéos, n’a pas de preuve formelle d’injures discriminatoires. L’enquête risque de durer encore quelques temps, mais le journal francilien l’annonce, il sera très difficile pour la LFP de condamner Alvaro Gonzalez sans une preuve irréfutable, et celle-ci ne semble pas exister malgré l’épluchage minutieux.