Dimitri Payet s’amuse visiblement beaucoup de la victoire de l’OM au PSG.
Le meneur de jeu avait allumé le feu avant la rencontre, assumant totalement son chambrage sur la défaite de Paris en finale de la Ligue des Champions, et l’étoile qu’il manquait toujours au maillot du club francilien. Inévitablement, cela a fait monter un peu la tension, mais de son côté, le Réunionnais a parfaitement répondu, ne refusant pas le combat, tout en se montrant impliqué dans le seul but de la rencontre marqué par Thauvin. Et à la fin de la rencontre, Payet n’était même plus sur le terrain quand tout est parti en cacahuètes, avec en ligne de compte les accusations de Neymar sur des propos racistes qu’aurait tenu Alvaro Gonzalez.
Tout cela est très loin de préoccuper le numéro 10 de l’OM, qui n’a certainement pas oublié qu’il avait été visé personnellement par le Collectif Ultra Paris, qui avait cru bon de se moquer de lui et de sa femme sur une banderole. Résultat, au lendemain de la victoire, Payet a de nouveau fait parler de lui avec un message sur les réseaux sociaux, parodiant la fameuse photo des rappeurs « bande organisée » au Vélodrome. Et Neymar y fait son apparition, avec sa tête posée sur la photo du chien que porte Alvaro bien évidemment.
Tu es un joueur de bas étage. Tu as 30 piges et tu n'as jamais rien gagné. Tu reste une sombre merde. Et malgré le résultat d'hier Paris reste number one. Rigole rigole. Gonflé d'un mec qui a volé Ludivine à son meilleur pote du centre de formation 😂😂😂🤪
— Collectif Ultras Paris (@Co_Ultras_Paris) September 14, 2020
« En bande organisée. C’est pas la capitale c’est Marseille bb », a lancé un Dimitri Payet déchainé, et qui a fait immédiatement réagir le Collectif Ultra Paris, qui a tenté de sortir un vieux dossier sur le Marseillais. « Tu es un joueur de bas étage. Tu as 30 piges et tu n'as jamais rien gagné. Tu reste une sombre merde. Et malgré le résultat d'hier Paris reste number one. Rigole rigole. Gonflé d'un mec qui a volé Ludivine à son meilleur pote du centre de formation », a balancé le CUP, qui persiste dans ses attaques sur la vie personnelle de Payet, et peine clairement à digérer cette seconde couche mise par le numéro 10 de l’OM.