Dimanche soir, le PSG est venu à bout de l’OM au Parc des Princes (2-1) au terme d’un Classique ennuyeux et sans saveur.
Le Paris Saint-Germain a rapidement ouvert le score par l’intermédiaire de Neymar avant de voir Marseille revenir dans le match grâce à un but inscrit par Duje Caleta-Car. C’est finalement sur penalty que le PSG a trouvé la solution face au gros bloc défensif des Marseillais. Mais au lendemain de la défaite marseillaise dans la capitale, la faute de main de Valentin Rongier fait encore polémique. Et pour cause, le ballon rebondit très clairement sur la cuisse de l’ancien Nantais, avant de toucher le coude de ce dernier. Or, il semblerait que tous les ralentis n’aient pas été montrés à François Letexier au moment où l’arbitre de ce PSG-OM ait été appelé par la VAR. De quoi rendre fou de rage Pablo Longoria, lequel a alimenté les polémiques autour de l’arbitrage de ce match sur Prime Video.
Le penaty sifflé contre Rongier ne passe pas
Le ballon touche la cuisse de Valentin Rongier avant son coude, mais ça siffle quand même pénalty 🤷♂️ Les règles, tout ça tout ça…#PSGOM | #TeamOM 🔵⚪️pic.twitter.com/dkVbt0160o
— #TeamOM Officiel (@TeamOM_Officiel) April 17, 2022
« Je suis surpris des décisions. Parfois dans le football je suis surpris. On peut parler de penalty, de football... On doit protéger le football. Le ballon touche la cuisse avant. Il y a une situation où l'IFAB doit être claire et déterminer une règle dans tous les championnats en Europe. C'est une décision difficile à accepter » s’est passablement agacé au micro du diffuseur de la partie avant de poursuivre. « Je suis un puriste du football. La position est involontaire avec la main à côté du corps. À partir du moment où tu as la VAR, c'est difficile d'accepter. C'est impossible d'avoir un penalty pour ça, dans un bon match, entre le premier et le deuxième du championnat. Il a du temps pour revoir l'action, c'est juste avant la mi-temps. Si on veut voir un bon spectacle, il faut respecter le football » s’est agacé Pablo Longoria, très agacé après les décisions arbitrales de François Letexier. A travers cette déclaration, le président de l’Olympique de Marseille pensait peut-être aussi au but refusé à William Saliba pour un cheveu hors-jeu.
Gueye qui pete un cable dans sa story mdrrr totalement compréhensible pic.twitter.com/kAmpgUa3O1
— иатнаи 🃏🧢 (@VeNoXxNoCap) April 17, 2022
Du côté des joueurs de l’Olympique de Marseille, la colère était aussi au rendez-vous après la défaite contre le PSG. Et pour cause, Danilo Pereira et Marquinhos ont miraculeusement échappé aux cartons jaunes malgré des fautes, respectivement sur Pape Gueye et Dimitri Payet en seconde période. Sur son compte Instagram, le champion d’Afrique sénégalais de l’Olympique de Marseille s’est d’ailleurs plaint d’un arbitrage pro-PSG de la part de François Letexier. « Ils font ce qu’ils veulent ! » a publié Pape Gueye en repostant la grossière faute dont il a été victime face à Danilo Pereira et qui n'a pas été sanctionnée. Un autre joueur du PSG s’en est particulièrement bien sorti en la personne de Neymar, qui n’a pas reçu de carton rouge malgré un nombre important de fautes et d’accrochages avec les joueurs de l’OM.
Neymar a échappé au carton rouge
Selon le consultant de RMC, Kevin Diaz, il n’aurait pas été scandaleux de voir l’ancien Barcelonais exclu par François Letexier. « Neymar aujourd'hui, il doit prendre un carton rouge. Ça été mon joueur préféré pendant cinq à dix ans. J'adore ce joueur, j'adore ses qualités. Mais depuis trois-quatre ans, il s'est complètement perdu. Quand je dis « il doit prendre un rouge… » Non, je ne parlais pas de la « faute » sur Guendouzi mais de son attitude avec les arbitres après ce carton justement ! Car oui il aurait pu prendre un deuxième jaune au vu de ses réactions… » a analysé le consultant de l’After Foot, pour qui Neymar n’est pas passé loin de la sanction ultime dimanche soir contre l’OM. On l’aura bien compris, les polémiques arbitrales sont très nombreuses après ce Classique sans saveur et sans émotions mais avec son lot de choix discutables.