La soirée de dimanche a donné lieu à une véritable chasse aux pirates de la part de l’ARCOM, qui a bloqué 171 noms de domaine de sites illégaux pendant le Classique de la Ligue 1 entre l’OM et le PSG.
Tout le week-end, les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 ont publié des messages sur les réseaux sociaux afin de lutter contre toute forme de piratage, que ce soit via des sites de streaming ou de l’IPTV. A la demande des diffuseurs, l’ARCOM a par ailleurs lancé une véritable opération coup de poing dimanche afin de bloquer en temps réel le maximum de noms de domaine de sites illégaux pendant le choc de la 26e journée de Ligue 1 entre le PSG et l’OM au Parc des Princes. L’Equipe précise que L'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique a préparé deux salves de blocage : l’une trente minute avant le début du match et la seconde trente minutes après le coup d’envoi.
TV : DAZN matraqué après PSG-OM https://t.co/sntIFVUeor
— Foot01.com (@Foot01_com) March 17, 2025
Le résultat de cet immense coup de force a été révélé par le quotidien national. 171 noms de domaines sur l’ensemble du week-end ont été bloqués. « L'impact de ces actions n'est pas facile à évaluer dès le lendemain, car nous ne disposons pas des chiffres des diffuseurs. Néanmoins, nous mesurons tout de même très régulièrement l'évolution des audiences, avec les chiffres fournis par Médiamétrie deux-trois mois plus tard. Dernièrement, on y voit les bonnes nouvelles : le piratage recule depuis que nous avons mis en place ce système » explique Pauline Combredet-Blassel, directeur général adjointe de l’ARCOM.
De nombreux bugs en streaming pour PSG-OM
DAZN et les autres diffuseurs peuvent se féliciter de cette opération coup de poing, laquelle a plutôt bien fonctionné dans l’ensemble. Car si certains IPTV ont fonctionné normalement, de nombreux utilisateurs se sont plaints sur les réseaux sociaux des bugs à répétition sur leurs systèmes habituels de streaming. Forcément une bonne nouvelle pour DAZN ou encore BeInSports alors que lors du match aller entre le PSG et l’OM en octobre, environ 55% des téléspectateurs ayant suivi la rencontre l’avaient fait via un moyen illégal selon une étude de la LFP.