La polémique a rapidement pris le pas sur le sportif après la victoire du PSG face à l'OM. François Letexier est dans la tourmente, même s'il avait raison pour Tony Chapron.
Le football de qualité n’a pas forcément été au rendez-vous du choc de Ligue 1 entre le PSG et l’OM ce dimanche soir. Une prestation d’ensemble décevante, et les polémiques ont surtout alimenté le débat d’après-match. Notamment celle du pénalty sifflé contre Marseille, pour une frappe de Neymar et un ballon touché par la main de Valentin Rongier alors qu’il avait touché une autre partie du corps avant cela. De quoi provoquer des discussions interminables, générées par le règlement à la fois compliqué et changeant au niveau des mains sifflées ou non. François Letexier avait-il raison de siffler un pénalty sur cette action, avec l’aide de la VAR qui a pu décortiquer les images. Si à Marseille, on crie au scandale, la règle confirme la décision de l’arbitre, affirme Tony Chapron. L’ancien sifflet est intervenu à ce sujet dans le Late Football Club pour expliquer qu’il n’y avait aucune autre possibilité que de siffler pénalty sur cette action.
Le règlement a été réécrit, mais a du mal à passer
#PSGOM : Y avait-il pénalty sur la main de Rongier ? 🖐
— Late Football Club (@LateFootClub) April 18, 2022
L'avis de Tony Chapron, texte de loi à l'appui 🗣️ pic.twitter.com/3epU1mIqRl
« Dès lors qu’on agrandit sa surface corporelle, on se met en danger. Le fait que le ballon touche la cuisse avant n’a pas d’incidence. Le règlement a été réécrit et en 2022, c’est comme ça. Avec le texte de loi, c’est très cohérent », a livré Tony Chapron, avant que Canal+ ne rappelle donc ce fameux passage qui correspond à l’action de Valentin Rongier. « Il y a faute si un joueur touche le ballon du bras ou de la main en ayant artificiellement augmenté la surface couverte par son corps. Il est considéré qu’un joueur a artificiellement augmenté la surface couverte par son corps lorsque la position de son bras ou de sa main n’est pas une conséquence du mouvement de son corps dans cette situation spécifique ou n’est pas justifiable par un tel mouvement. En ayant son bras ou sa main dans une telle position, le joueur prend le risque de toucher le ballon avec ces parties du corps et ainsi d’être sanctionné », dit le règlement des lois du jeu depuis la dernière modification en 2021. « Il aurait fallu qu’il ait les bras dans le dos, et cela l’empêche ainsi d’être sanctionné. Il a pris le risque d’être sanctionné, et quand le ballon lui touche le bras, l’arbitre n’a d’autres choix que de siffler », a ainsi expliqué Tony Chapron, pour qui les décisions prises sur ce pénalty et sur le hors-jeu de William Saliba ont été les bonnes, même si cela se joue comme souvent à très peu de choses. Ce qui est énorme dans un match avec une telle importance, et n’a pas fini de faire crier les joueurs et dirigeant de l’OM à l’injustice.