Ce mercredi, la commission de discipline de la LFP connaitra sa deuxième réunion au sujet du fameux match entre le PSG et l’OM.
Lors de la première session, les cartons rouges ont été traités, avec des sanctions les plus appropriées possibles aux cinq joueurs concernés. Il y a désormais les dossiers plus compliqués avec les enquêtes lancées sur le crachat de Di Maria et les possibles insultes racistes d’Alvaro sur Neymar. Cela sans compter sur les bruits lancés dans les presses étrangères, en Espagne comme au Brésil, où des spécialistes de la lecture labiale dévoilent chaque jour de nouvelles affaires. Au milieu de ce marasme, la commission de discipline va écouter les intervenants, joueurs ou spécialistes, et va devoir ensuite juger. Une décision dès ce mercredi demeure pour le moment peu probable, le but est aussi de faire un peu retomber le soufflet, et juger ces dossiers en toute sérénité.
Les deux clubs ont aussi préparé des dossiers vidéos, avec chacun ses images et la LFP peut se réserver le droit de les regarder, et de les écouter, ou pas. Cela devrait être le cas, à moins que ce soit des subterfuges utilisés notamment en Espagne, où les sous-titres ne correspondent pas toujours avec ce qui est réellement dit, et induisent en erreur les destinataires. Selon L’Equipe, s’il s’avérait une absence de preuves claires, la commission de discipline aura beaucoup de mal à prendre des sanctions exemplaires. Mais d’un autre côté, l’instance craint d’être « taxée de laxisme si elle ne sévit pas ». Une situation délicate sur un sujet hautement sensible, sans compter le fait que l’application des règlements ne comprend pas forcément des experts en lecture labiale ou en décortication des vidéos pour trancher.