Après la bagarre de PSG - OM, les sanctions sont tombées mercredi soir, et chacun est désormais libre de se lancer dans la théorie du complot de son choix.
Néanmoins, les membres de la commission de discipline se sont appuyés sur les rapports de l’arbitre et les images pour appliquer la barème qui correspondait le mieux à l’infraction. C’est ainsi que Kurzawa, jugé à l’initiative de la bagarre et très agressif, a pris assez logiquement deux fois plus de matchs de suspension qu’Amavi, qui s’est principalement défendu. En revanche, la sanction contre Neymar a fait tiquer, puisque le Brésilien n’a pris que deux matchs de suspension, et un avec sursis. Une clémence qui a une explication, puisque Foot Mercato a dévoilé le mode de pensée des juges de la commission de discipline.
En effet, Alvaro Gonzalez n’a pas été victime d’une agression, mais d’un mauvaise geste avec cette tape sur la nuque, qui est bien évidement répréhensible. Mais la commission n’a pas non plus été dupe par rapport au jeu d’acteur de l’Espagnol, qui a mis du temps à réagir, avant de comprendre que Neymar l’avait frappé et de s’écrouler au sol. De bonne guerre dans ce genre de rendez-vous, et le Brésilien aurait probablement fait pareil dans des circonstances inverses, mais cela explique pourquoi le numéro 10 du PSG n’a pas été jugé pour un acte d’agression visant à nuire à l’intégrité physique de l’adversaire. Impossible de refaire le monde, mais sans le geste très amplifié du joueur de l’OM, nul doute que Neymar n’aurait pas vraiment été inquiété pour cette claque sur la nuque qu’il avait déjà réalisée plus tôt dans le match sur ce même Alvaro.