S'il préside le Paris Saint-Germain depuis sept ans, Nasser Al-Khelaïfi n'est pourtant pas le principal décisionnaire.
Nasser Al-Khelaïfi peut dire merci au tennis. Issu d’une famille normale au Qatar, le président du club de la capitale française a effectivement rencontré, durant son enfance, Tamim Al Thani grâce à la balle jaune, pour laquelle ils ont même défendu leur pays ensemble. C'est donc par l'intermédiaire de cette amitié opportune avec le futur Emir du Qatar que NAK a réussi son ascension, jusqu'à devenir le président du PSG et le directeur de beIN SPORTS. Vouant une certaine loyauté envers Al Thani, Al-Khelaïfi n'en reste pas moins qu'un simple exécutant à Paris. Une supériorité hiérarchique confirmée par Christian Chesnot.
« Pour Tamim, le football est fondamental. Nasser est son homme de confiance. Ils travaillent en symbiose, mais c’est l’Emir, le vrai boss du PSG. Le président parisien a beaucoup appris de la France. C’est un pays compliqué avec notamment un Qatar-bashing important, mais il s’est bien intégré au paysage », a expliqué, sur Paris United, le spécialiste du Moyen Orient, qui avoue donc qu'Al-Khelaïfi n'a pas beaucoup de marge de manœuvre au PSG. Sachant qu'Al Thani connaît très bien le monde du football, c'est par exemple lui qui a pris la décision de nommer Thomas Tuchel l'été dernier. Tout cela avec l'aide de Khalifa Khamis, le « monsieur football » du Qatar. Une direction à plusieurs têtes qui n'empêche pas à Al-Khelaïfi d'agir, sachant que c'est lui qui dirige tout de même le club francilien au quotidien.