Il avait fallu attendre 28 journées pour voir le PSG mettre un genou à terre la saison dernière. Lors de l’exercice en cours, après seulement cinq journées, Paris n’est plus invaincu, et donc pas encore leader. Un constat qui laisse forcément de l’espoir à ses concurrents, eux qui ont terminé à des années-lumière du club de la capitale la saison passée. Personne n’ose encore douter du futur titre de champion du PSG, mais avoir un peu de plus de suspense est possible, comme le note Denis Balbir. Dans sa chronique sur Yahoo, le journaliste estime qu’on a actuellement le droit de douter de la suprématie parisienne, et que tout le monde ne s’en portera pas plus mal.
« Les amateurs de football, pour certains, ne sont jamais contents. Si pour les supporters de Paris, leur équipe favorite ne caracole pas en tête comme dans un récent passé, ils vont s'ennuyer, s'inquiéter et comparer le nombre de points qui séparait le premier du deuxième. Ils ont été rassurés par la performance du PSG à Caen. Une victoire 6 à 0 n'a rien de banal quand on cherche le moteur à réaction dans tous les coins du garage. Mais est-ce l'arbre qui cache la forêt ? Les deux prochaines rencontres du champion donneront un signe sur la capacité durable de Paris à devenir ou à redevenir une machine à broyer. Paris reçoit Dijon et se rend à Toulouse. Si tout va bien, cela doit nous donner 6 points… On ne va pas croire une seconde que Dijon ou l'équipe de Pascal Dupraz puissent rivaliser avec la formation parisienne, sinon les insultes de certains supporters du club parisien vont occuper une partie de leur journée. S’il faut dire qu'à Paris tout est beau, allons-y. Non, apparemment il n'est pas convenable de douter des capacités cette saison (…). Le championnat sera-t-il plus serré ? Il est parti en tous cas sur ces bases-là. Les effectifs sont de qualité et très homogènes dans des clubs comme Monaco donc, mais aussi, Nice, Lyon, Bordeaux ou Saint-Étienne. Les bancs paraissent plus fournis en qualité et en quantité… Le nivellement par le haut des résultats donnerait un suspense non négligeable quant à l'issue de cet exercice, avec des surprises et des déceptions. Aujourd’hui, ce qui était trivial ne l'est plus. Le carton de Paris à Caen ne changera rien sur ce plan-là et ne résoudra pas tout », affirme ainsi Denis Balbir, pour qui le PSG n’a pas ôté tous les doutes avec une simple victoire, aussi spectaculaire soit-elle sur le terrain de Caen, l’une de ses victimes préférées.