Le passage de pouvoir entre les syndicats du football français a du mal à passer, y compris devant les tribunaux.
Le Tribunal de Grande Instance de Paris a tout simplement annulé la décision de la LFP, qui avait fait du syndicat nouvellement créé « Première Ligue » le nouveau représentant des clubs à la place de l’UCPF, qui ne représente désormais plus que des clubs de Ligue 2 après cette « fuite » des présidents de l'élite vers « Première Ligue », le syndicat monté en urgence par Bernard Caïazzo et Jean-Michel Aulas.
« Le TGI estime qu’il n’y a pas eu de discussion lors de ce conseil d’administration sur la détermination des critères de représentativité et qu’il aurait fallu un premier vote sur ces critères avant le vote sur l’organisation la plus représentative », a fait savoir le tribunal parisien, qui fait ainsi la morale à la Ligue, qui est allée trop vite en besogne sur ce coup. Frédéric Thiriez a annoncé avoir fait appel à titre conservatoire, ce qui suspend la décision pour le moment. La LFP avait, outre cette passation de pouvoir forcée, diminué le montant des subventions prévues à l’UCPF à 400.000 euros, mais s’est vu ordonner de respecter la convention initiale, et donc de verser les 1,6 ME prévus initialement.