Un mois et demi après le match PSG-OM au Parc des Princes, Prime Vidéo a eu la mauvaise surprise d'être visé par une plainte groupée de plusieurs associations de défense des droits et des personnes LGBT.
Le 24 septembre dernier au Parc, le Paris Saint-Germain venait facilement à bout de l’Olympique de Marseille, mais dans les tribunes des chants homophobes provoquaient l’émoi des autorités, de différents acteurs du monde du football, mais également des associations de défense des droits et des personnes LGBT. Et si on pensait que tout cela allait se régler après la sanction infligée par la commission de discipline de la LFP, ce n’est pas le cas. Mais cette fois, ce ne sont pas les Ultras du PSG qui sont dans la cible, mais la chaîne qui diffusait la rencontre, à savoir Prime Vidéo.
C'est l'association Familles LGBT qui a déposé plainte, tandis que les associations Mousse et Stop Homophobie se joindront à la future procédure éventuelle.#football @PSG_insidehttps://t.co/EkYHg04ywK
— Yagg_komitid (@Yagg_Komitid) November 8, 2023
Si la chaîne d’Amazon ne pouvait pas couper le son au moment de la diffusion en direct, il s’est avéré que dans le replay disponible sur Prime Vidéo, on entend toujours les fameux chants homophobes alors que le média s’était engagé à faire disparaître les parties du son concernées par ces propos venus du Virage Auteuil. Résultat, plusieurs associations ont porté plainte ce mercredi contre Prime Vidéo. L'Agence France Presse confirme que l'association Familles LGBT, a déposé plainte mercredi matin au tribunal judiciaire de Paris, et deux autres mouvements devraient rejoindre cette plainte très rapidement. La plainte vise « des infractions d'injures et provocations publiques à la haine ou à la violence envers un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle ». Pour l'instant, Prime Vidéo n'a pas encore réagi à cette action en justice consécutive au match PSG-OM.