Sous la coupe de son nouveau président, l’UEFA va tenter de s’attaquer à la régulation du marché des transferts, ce qui promet encore des dossiers complexes. La première version du fair-play financier n’a pas vraiment fait l’unanimité, même si plusieurs clubs ont été sanctionnés, et que l’instance européenne s’est félicitée de voir les clubs du continent réduire globalement leur déficit. Avec cette version 2.0 qui pourrait être approuvée en mai, l’UEFA entend grandement limiter les investissements massifs sans des rentrées d’argent similaires. Autant dire que cela pourrait changer le paysage habituel du mercato, où des clubs comme le PSG, Manchester United, le FC Barcelone, Manchester City ou le Real Madrid peuvent investir massivement d’un coup sans avoir à se soucier des départs et des rentrées d'argent sur le marché des transferts. Mais pour Pierre Ménès, ce projet n’a aucune chance de voir le jour, et le consultant de Canal+ de s’en expliquer et d’avancer tout simplement des questions légales.
« Ce qui ne va pas avec le projet de l’UEFA c’est qu’il va toucher tous les clubs en capacité d’investir. C’est donc parfaitement illégal avec les lois européennes. On voudrait inciter les grands clubs à créer leur propre compet on s’y prendrait pas autrement. Suicidaire », a expliqué Pierre Ménès, qui corrobore la version du Parisien, comme quoi tous les clubs seront touchés par cette mesure, le PSG comme l’OL par exemple. « Regarde Aulas. Il fait du fric et une année il a envie d’investir plus que de vendre. Ben là, pas possible », a avancé « PM », persuadé que cette nouvelle réforme ne tiendra pas la route, et qu’aucun club n’y trouvera son compte.