Déjà utilisée en Allemagne ou en Italie, l’assistance vidéo a été testée à l’occasion des quarts de finale de la Coupe de la Ligue. Résultat, cet outil a encore plus de détracteurs qu’auparavant !
Pour commencer, le temps pris pour consulter les images et prendre une décision peut facilement dépasser la minute. Ce qui n’est pas l’idéal pour le rythme des matchs. Mais surtout, les arbitres sont libres de réclamer ou non l’aide de la vidéo et d’interpréter les ralentis. La vidéo ne peut donc pas effacer toutes les erreurs des hommes en noir, d’où le problème constaté par Pierre Ménès ces derniers jours.
« L’appel à la vidéo est un progrès dans un sport qui va de plus en plus vite, avec des joueurs de plus en plus truqueurs. Mais la vidéo est regardée par un œil humain, et s’il est défaillant ou incompétent, elle ne servira à rien, a dénoncé le chroniqueur de CNEWS Matin. Idem si les personnes censées l’utiliser ne savent pas s’en servir, ou sont réfractaires à l’idée de le faire. Et on en a eu deux exemples parfaits. »
Ménès s’en prend à l’arbitre Nicolas Rainville
« D’abord lors de Rennes-Toulouse, où il y avait un penalty évident sur le joueur du TFC Max-Alain Gradel. Monsieur Millot a demandé à voir les images, mais il n’a pas varié, a rappelé le consultant. Et puis lors d’Amiens-PSG, monsieur Rainville a accordé un penalty et refusé un autre sur Neymar sans utiliser la vidéo. Il a un nouveau moyen technique à sa disposition, mais il trouve le moyen de ne pas l’utiliser. Et s’il l’avait fait, il aurait peut-être accordé le second plutôt que le premier. » En gros, il y a encore des progrès à faire avec la vidéo.