L'idée d'une Ligue 1 à 18 est ressortie des placards au profit de cette trêve hivernale, certains étant persuadés que cette réduction de l'élite, approuvée par les gros clubs, était la solution pour faire remonter la France vers les sommets en Europe. Pour Pascal Praud, qui s'amuse à défendre cette thèse, il est bien évident que tout cela est foutaise et que rien ne peut rapprocher la L1 de ses concurrents. Enfin presque.
« Je défends l'idée qu'il faut diminuer le nombre de clubs dans l'élite, que le foot français n'a plus les moyens d'assurer le train de vie de vingt représentants, que l'Allemagne est un bon exemple, que l'allégement du calendrier servira les équipes françaises sur la scène européenne. J'avance tous ces arguments, mais je sais bien que tout cela est faux. Jouer à dix-huit ou à vingt clubs ne changera rien. La différence de recettes entre la Ligue 1 et la Premier League est trop importante pour qu'il existe une solution. Le remède qu’avancent certains pour améliorer les résultats est un mercurochrome posé sur une jambe de bois. Ainsi, rien ne sauvera notre championnat de sa descente aux enfers. À moins qu’un nouveau Comte de Monte-Cristo débarque sur la terre de France, qu’il transforme en footballeurs son trésor de pierres précieuses et qu’il décide d’investir dans l’activité que dirige Monsieur Thiriez. Mais, comme dirait le boucher de la rue Cler à Paris qui ne voit pas la fille d’attente diminuer en ce jour du 24 décembre : Ce n’est pas demain la veille. », écrit, sur son blog, Pascal Praud, qui ne croit donc pas au Père Noël.