Paris a mené, dominé mais n’a pas pu se mettre à l’abri face à Lyon. Le PSG a une nouvelle fois payé l’addition en fin de match et doit se contenter d’un nul (1-1).
Dans ce choc tant attendu, les deux entraineurs avaient beau sur le papier avoir aligné de nombreux attaquants, les occasions se sont faites attendre en début de match. Hormis une frappe initiale de Clément repoussée par Lloris (1e), le début de match voyait des Parisiens bien organisés contrer facilement les timides incursions lyonnaises. Il fallait comme souvent un coup de pied arrêté pour faire passer le frisson. Céara envoyait une merveille de coup-franc sur la barre transversale de Lloris, et Hoarau pensait bien marquer de la tête à la reprise, mais Cissokho sauvait miraculeusement la balle sur sa ligne (22e). Dès lors, Paris imprimait le rythme et s’en retrouvait récompensé sur une action initiée et conclue par Giuly, qui était le plus prompt à dévier à la limite du hors-jeu un tir écrasé de Hoarau à l’entrée de la surface (1-0, 30e). Avec le seul Lisandro vraiment devant, Lyon tardait à réagir, et seule une tête de l’Argentin bien captée par Coupet permettait au gardien parisien de se chauffer les gants avant la pause (44e).
En seconde période, Paris perdait progressivement le contrôle du ballon avec les entrées de Gomis et Pjanic. Les occasions se faisaient nombreuses des deux côtés, comme cette frappe à bout portant de Lisandro complètement manquée (55e) ou cette reprise de la tête des six mètres de Hoarau que Lloris détournait au prix d’une parade incroyable (70e). Lloris permettait à son équipe de rester dans le match, et le PSG allait le regretter amèrement. Sur un centre de Cissokho, Lisandro déviait la balle au second poteau pour Gomis, légèrement en position d’hors-jeu, mais qui ne se posait pas de question et rabattait la balle dans le but de Coupet (1-1, 84e).
Coupable d’avoir une nouvelle fois fait preuve de fébrilité dans les dernières minutes, le PSG devait finalement se contenter d’un match nul qui n’arrange pas ses affaires. De son côté, Lyon, dominé sur le plan du jeu et de l’envie, s’en tire plutôt bien.
