Avec un petit coup de pouce arbitral au départ, Paris a néanmoins parfaitement maîtrisé son match à Sochaux, s’imposant logiquement 1-4.
Après quinze jours sans match, le Paris SG n’avait pas forcément toutes ses jambes, ni tout son effectif, pour ce déplacement piège à Sochaux. Mais les Parisiens ont eu la chance d’être plutôt attendu par une formation franc-comtoise très timide offensivement, et très loin des promesses affichées ces dernières semaines.
Cela a ainsi rapidement permis au nouveau système mis en place par Kombouaré, sans Giuly mais avec Sessegnon dans l’axe en soutien des attaquants de fonctionner. Après une première alerte sur une tête de Traoré repoussée sur sa ligne par Nogueira (31e), plusieurs percées plein axe de Sessegnon puis Erding semaient la panique. Et sur une ouverture du nouveau plein axe, Luyindula se présentait tout seul devant Richert. L’attaquant parisien poussait son ballon et plongeait, et M. Kalt tombait dans le piège. Erding se chargeait du pénalty, repoussé par Richert, qui s’illustrait également sur la reprise à bout portant, mais finissait par s’incliner sur la troisième tentative de près, signée Clément (0-1, 35e).
Après la pause, Paris accentuait sa pression, toujours sans aucune réaction du côté du FCSM. Sur une action parfaitement construite à droite, Chantôme saisissait sa chance lors de l’une de ses rares titularisations. Le milieu parisien s’avançait devant Richert pour le lober d’une pichenette parfaite (0-2, 56e). Les Parisiens étaient libérés et le portier sochalien devait s’employer à de nombreuses reprises pour limiter la casse. Il ne pouvait en revanche rien faire sur la reprise à bout portant d’Erding, qui marquait un but de filou contre son ancien club, après un centre contré de Jallet (0-3, 75e). En parlant de joueurs face à leur ancien club, Dalmat réveillait quelque peu la fin de match en réduisant le score d’une frappe précise à ras de terre des 20 mètres (1-3, 84e) Paris s’offrait le luxe de ne pas douter une seule seconde puisque sur l’engagement, Luyindula s’emmenait le ballon devant Perquis et trompait facilement Richert (1-4, 85e).
Décidément, le réveil parisien avait bel et bien sonné et ce succès, à défaut de déjà relancer Paris vers l’Europe, a au moins le mérite de rapporter un peu de sérénité dans la capitale, et d’envisager la réception de Nice sous de meilleurs auspices.
