Le retour au premier plan du duel entre l'OM et le PSG ravive les souvenirs. Un épisode marquant entre les deux équipes est de nouveau au premier plan.
Le duel entre l’OM et le PSG retrouve un peu de piment cette saison. Le club provençal est un véritable rival sur le plan sportif, et sa victoire en Coupe de France au début du mois l’atteste. En plus de cela, Marseille a Paris dans le viseur, même si cela aurait pu être un match directement pour la première place de Ligue 1 sans le coup-franc salvateur de Léo Messi à la dernière seconde du match face à Lille de dimanche dernier. Ainsi, le PSG a besoin d’une victoire pour se rassurer et prendre le large devant, mais surtout de ne pas permettre à son vieux rival de s’enflammer pour la fin de la saison. Car à l’OM, on croit dur comme fer à une belle et rare revanche depuis que le club parisien a été racheté par le Qatar.
25 ans plus tard, la polémique
Les personnalités favorables au club marseillais prennent donc la parole dans cet élan d’espoir, et c’est le cas de l’ancien tennisman Julien Benneteau. Fan assumé de l’OM, celui qui est désormais capitaine de l’équipe de France de Fed Cup avoue avoir la fibre marseillaise jusqu’au dernier globule. Il revient même sur un des épisodes les plus marquants de la rivalité entre les deux clubs. Outre le fameux match gagné par Bordeaux au Parc des Princes qui a privé l’OM du titre en 1999, il y a eu la célèbre polémique du pénalty accordé à Ravanelli pour une faute sifflée contre Rabesandratana. L’Italien s’est-il fait un croche-patte pour tromper l’arbitre ou a-t-il été très légèrement touché en amplifiant sa chute ? Eternel débat que l’ancien tennisman a décidé de relancer.
« Mais bien sûr qu’il fait faute ! Au pire, il ne le fauche pas mais il y a un mini-contact, il ne peut pas faire exprès en pleine course de se mettre la jambe droite sur le mollet gauche et de tomber de manière aussi naturelle. En tout cas, j’ai bien aimé ce match : j’étais à l’Insep, il y avait beaucoup de Parisiens avec moi, ça chambrait pas mal », se rappelle dans La Provence celui qui se souvient de cet épisode marquant qui date d’il y un quart de siècle désormais.