L'OL va bien retourner au Vélodrome la semaine prochaine pour y affronter l'OM, malgré les incidents du match de l'automne. Aucune solution n'a pu être trouvée pour améliorer la situation, et cela désole le président de la FFF.
Dans quelques jours, le match entre l’OM et l’OL devrait bien avoir lieu. Une rencontre qui devait se disputer au mois d’octobre, mais qui a été reportée au dernier moment. Le bus de la délégation lyonnaise avait en effet été attaqué sur le chemin du Vélodrome, et son entraîneur en chef Fabio Grosso avait été touché au visage par un projectile, manquant de perdre un oeil. Depuis, des réunions, des commissions et des discussions se sont enchainées, pour déboucher sur le match à jouer au Vélodrome, à guichets fermés, dans des conditions similaires puisque les pouvoirs publics ont assuré n’avoir commis aucune erreur, et que les instances du football étaient incompétentes car les incidents ont eu lieu en dehors du stade.
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— Olympique Lyonnais (@OL) December 1, 2023
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Un point de règlement impossible à faire changer, et qui déplait fortement à l’OL, qui ne voyait encore pas, il y a quelques semaines, pourquoi il irait subir la même chose à Marseille si tout avait été si parfait. D’autant que les agresseurs sont très difficiles à retrouver, et que ceux qui ont été interpellés avaient eux attaqué un bus des supporters lyonnais. De quoi générer une grosse frustration du côté lyonnais, ce que Philippe Diallo, président de la FFF, comprend parfaitement.
Une forme d'injustice pour l'OL
« Je peux comprendre qu’il puisse y avoir une forme d’injustice pour les Lyonnais car ils sont victimes d’une agression. Mais il n’appartient pas encore aujourd’hui aux commissions de la Ligue et de la Fédération, de juger de faits totalement extérieurs aux périmètres de nos stades », a reconnu le patron du football français, qui sait bien qu’il est impossible pour la LFP ou la FFF de poursuivre des gens qui jettent des projectiles dans les rues, même non loin d’un stade de football.