Les sanctions prononcées mardi soir par la LFP après les échauffourées à la fin du match OM-Lyon passent mal du côté de l’Olympique de Marseille.
Très mal, même. Du côté de Jacques-Henri Eyraud, on a bien du mal à comprendre comment Anthony Lopes peut écoper de la même suspension qu’Adil Rami. Et les médias locaux ne se cachent pas pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une décision « stupéfiante ». Par exemple, La Provence s’en est donné à cœur joie dans son édition du jour, accusant notamment Anthony Lopes de récidive.
« Il était dit que cette soirée allait être interminable. Elle l’a été. L’issue, en revanche, a été clairement stupéfiante. Repoussé à plusieurs reprises pour des raisons fallacieuses liées à la volonté de l’OL de conserver son gardien (Anthony Lopes) le plus longtemps possible, le round III de "l’Olympico" s’est déroulé hier à la commission de discipline de la LFP… 37 jours après les faits ! » explique le quotidien régional avant d’évoquer le cas de l’international portugais.
La Provence accuse Anthony Lopes
« Et surprise : Anthony Lopes, qui n’en était pas à sa première affaire de ce type (les Bastiais se souviennent encore de son comportement à Furiani au printemps 2017) a été sanctionné au même niveau que Rami. Les actes n’avaient pourtant rien de comparable. À Marseille, les trois lettres L, F et P passent donc de plus en plus mal. Ça paraît finalement assez logique » s’insurge le quotidien marseillais. Un édito qui reflète sans doute l’état d’esprit des supporters de l’OM après cette décision de la LFP…