L’OM et l’OL ne prennent plus de gants pour aller fouiller dans le centre de formation de l’un et de l’autre. Les cas se multiplient dernièrement.
Les matchs entre l’OM et l’OL sont toujours chauds depuis des années. Les présidents des deux clubs n’hésitent pas à se tirer dans les pattes, tant leurs ambitions sont souvent proche sur le plan sportif. Sur le marché des transferts, les deux clubs se retrouvent régulièrement. Mais ces derniers temps, c’est dans un autre secteur que la guerre entre les « Olympiques » fait rage. Il s’agit des joueurs en formation, et qui n’ont toujours pas signé professionnel, ou même stagiaire. Avec l’appétit de nombreux clubs européens comme Chelsea ou Leipzig pour les joueurs en formation ou en post-formation, conserver un joueur prometteur jusqu’à l’obtention de son statut professionnel est devenu un véritable parcours du combattant. A l’image d’Isaac Lihadji, qui va prendre la direction de Lille sans avoir signé à l’OM, son club formateur, les efforts de formation ne sont pas toujours récompensés. Entre Marseille et Lyon, il n’y a plus de pitié, c’est désormais la guerre ouverte, raconte L’Equipe.
Prometteur milieu offensif de l’OM, Kalil Rekaoui (14 ans) a ainsi trouvé un accord pour rejoindre l’OL lors de la saison 2021-20222. Le courant n’est pas passé avec le club marseillais, et le joueur a préféré revenir à son ancien club de Marignane-Gignac et être ainsi libre dans un peu plus d’un an pour rejoindre Lyon. Furieux de voir cette pépite quitter son giron, Jacques-Henri Eyraud compte lui aussi faire une prise de guerre. Il s’agit de Djibrail Dib, meneur de jeu de 17 ans aspirant à l’OL, et qui n’est pas encore passé pro. Hésitant, le joueur se demande ce qui est le mieux pour son avenir, et écoute avec attention les propositions de l’OM, qui s’est positionné sur ce dossier. L’agent de Valentin Rongier s’occupe désormais de ses intérêts, et son avenir pourrait bien pencher du côté de La Provence. Une arrivée qui pourrait permettre à l’OM de faire oublier un peu les départs de Lihadji et Rekaoui, même si cela démontre surtout la guerre que se livrent les clubs français sur le dossier toujours très délicat des joueurs entre 13 et 16 ans.