Mécontents des interdictions prononcées par la LFP et les autorités, les supporters français manifestent leur colère tous les week-ends. Mais les derniers événements ne leur donnent pas raison…
Après l’envahissement du terrain à Lille samedi dernier, les fans de Marseille et de Lyon ont également été impliqués dans des incidents jeudi en marge de leur match d’Europa League. Du coup, ceux qui défendaient les supporters sont bien obligés de changer de camp. C’est notamment le cas de Pierre Ménès, dégoûté par l’attitude de ces fauteurs de troubles.
« Des supporters de Marseille se sont battus avec des policiers à Bilbao et des Lyonnais ont fait de même avec des hooligans russes. Le jour où l’on apprend la suspension à titre conservatoire du stade Pierre-Mauroy, ça fait beaucoup. Beaucoup trop. Et ça me rend dingue, a lâché le consultant sur son blog Canal+. Car je continue à lire sur les réseaux sociaux les plaintes des supporters contre le tout-répressif. Mais qu’espèrent-ils d’autre avec des comportements comme ceux-là ? »
Ménès comprend les autorités
« Les supporters du PSG se plaignent de n’être que 270 à être autorisés à aller à Nice dimanche. Mais comment voulez-vous organiser un déplacement massif de supporters parisiens à 150 kilomètres de Marseille quelques heures avant un Marseille-Lyon, avec les risques que cette "coïncidence" peut induire ? Il faut se mettre à la place des pouvoirs publics et des forces de l’ordre. On a autre chose à foutre et de l’argent à dépenser plus intelligemment que d’essayer de contrôler des gens qui ne veulent pas être contrôlables. En toute franchise, je suis totalement dépité par tout ce qui se passe ces derniers jours », a conclu Pierre Ménès, découragé par ces récents incidents.