Deux versions s’opposent depuis l’interruption définitive de l’Olympico après le jet de bouteille sur Dimitri Payet. Ruddy Buquet, soutenu par la LFP et l’OM, assure qu’il n’a jamais voulu reprendre la rencontre. Jean-Michel Aulas, et le préfet du Rhône assurent le contraire.
Dès dimanche soir, 23h, et les première prises de parole de Jean-Michel Aulas devant la presse, le débat s’est un peu éloigné de l’essentiel. Le président de l’OL a assuré que l’arbitre avait donné son aval pour la reprise de la rencontre. Le speaker l’a alors annoncé au stade, et l’équipe de Peter Bosz est revenue sur le terrain pour s’entraîner. Pourtant, Ruddy Buquet a très vite déclaré au micro de Prime Video que sa « décision a toujours été de ne pas reprendre ». Un débat très tendu s’est en suivi sur RMC entre Jean-Michel Aulas, et Daniel Riolo, qui a qualifié de « menteur » le patron de l’OL. La Préfecture du Rhône a alors révélé le déroulé exact de la soirée, confirmant la version de Jean-Michel Aulas. Et pourtant ce lundi, l’OM et la LFP soutiennent les propos de l’arbitre. L’imbroglio encore total, Pascal Mailhos, le préfet du Rhône, a mis les choses au clair sur BFM Lyon, en se voulant être le plus précis possible.
Incidents OL-OM: Pascal Mailhos, préfet du Rhône, s'explique sur la décision d'arrêter ou non le match, "je donne mon avis sur les deux hypothèses" pic.twitter.com/wgHyBPpaZ4
— BFM Lyon (@BFMLyon) November 22, 2021
« A l’issue de cette réunion, l’arbitre décide, pourront attester la vice-procureur et le DDSP, de maintenir la rencontre »
« Je rappelle que l’article 149 du Code que la décision d’arrêter le match dépend uniquement de l’arbitre. C’est quelque chose qui est dit immédiatement dès le départ par le responsable de la Ligue. Nous examinons pendant cette première réunion les avantages et les inconvénients des deux solutions. Il est évident que puisque la décision est prise après l’avis des autorités locales, que nous donnions notre avis : le DDSP (Direction Départementale de la Sécurité publique), la vice-procureur et moi. Si donner son avis, c’est faire pression, pourquoi demander l’avis. Je donne mon avis sur les deux hypothèses. Je ne donne pas de préférence, j’évalue les avantages et les inconvénients. Et à l’issue de cette réunion, l’arbitre décide, pourront attester la vice-procureur et le DDSP, de maintenir la rencontre. Il demande quelques minutes pour l’échauffement, et sous-réserve que nous mettions quatre boucliers au point de corner. Pourquoi l’arbitre dit qu’il n’a jamais voulu reprendre ? Il faut demander à ceux qui ont assisté à cette réunion et qui confirmeront la décision qui a été prise. D’ailleurs cette décision est tellement prise, que nous prenons toutes les dispositions pour mettre en place les dispositifs. Et d’ailleurs les joueurs de l’OL vont sur le terrain, donc ils sont autorisés », a expliqué Pascal Mailhos sur la chaîne locale.