L’éternel débat sur l’arbitrage a animé la trêve hivernale à tous les niveaux. Chez les supporters bien sûr et c’est une habitude, mais aussi chez les présidents, où Jacques-Henri Eyraud et Jean-Michel Aulas se sont livrés à peu glorieuse bataille sur les réseaux sociaux. L’origine de tout cela : les décisions arbitrales et principalement les pénaltys, beaucoup plus nombreux en faveur de Lyon que de Marseille, et qui mettent visiblement tout le monde sur les dents. Très au fait de la rivalité entre les deux « Olympiques », Daniel Riolo a tout de même avoué qu’il avait été surpris par l’ampleur de ces jérémiades, où tout le monde réclame des coups de sifflet des arbitres en sa faveur.
« Je suis peut-être naïf, mais je ne pensais pas que ça prendrait cette ampleur, son ouin-ouin sur les arbitres. Réponse de Jean-Michel Aulas. Je ne pensais pas que ça enflammerait autant les supporters. Bon, autant on m'a expliqué que c'est fait exprès pour galvaniser les troupes, pour montrer qu'on veut avoir de l'influence dans les instances. Donc, visiblement, c'est important pour les présidents de clubs d'en faire des tonnes sur les arbitres qui ne sont pas bons. Et le fameux concept, développé depuis des années, maintenant, du : "On dérange." Il va bien à tout le monde : aux Marseillais, aux Lyonnais quand c'est leur époque d'être dans cette attitude-là. J'ai dit que les Marseillais sont moins entrés dans la surface que Lyon, mais sans le savoir ! Mais il y a de vrais chiffres là-dessus. Ce sont des articles que je ne lis même pas. Ça ne m'intéresse pas, je trouve qu'on ne parle pas foot. Mon appel à ce début de l'année, c'est : à quel moment va-t-on arrêter ? », a lancé le polémiste de RMC, qui espère visiblement que le jeu et les joueurs seront au centre des débats pour l’année 2018. Une résolution qui risque de ne pas tenir longtemps.