Le président de l'Olympique Lyonnais n'a pas l'intention de rentrer dans le rang et il a bien l'intention de faire changer d'avis la LFP, quitte à ce que ce soit de force.
Ceux qui pensaient que Jean-Michel Aulas allait gentiment rentrer dans le rang après la décision de la LFP d’officialiser le classement de la Ligue 1 se trompent. Car du côté de l’Olympique Lyonnais, on est toujours en furie face à ce que le président de l’OL considère être comme une capitulation en rase campagne. Alors que ce lundi la LFP doit réunir son assemblée générale, Jean-Michel Aulas monte au créneau pour dire que Didier Quillot et Nathalie Boy de la Tour avaient été trop rapides à se coucher devant les propos du Premier Ministre, sans même essayer de trouver une solution. Dans L’Equipe, le président de Lyon remonte sur le ring et distribue quelques coups.
Et JMA veut que ça se sache, il ira au bout de ses idées. « Évidemment, l'OL n'avait pas fait une saison sportive exceptionnelle et je l'ai dit (...) Pourquoi se précipiter pour dire qu'il est difficile de jouer avant août ? Alors qu'on ne sait pas si les autres pays vont avoir le même jugement... Il fallait faire un tour politique des quatre autres grandes Ligues (...) Ensuite, il y a une erreur démocratique. Il aurait été utile de consulter tous les clubs par une assemblée générale. La Ligue a cru devoir arrêter le Championnat alors qu'on pouvait attendre 15 jours, 3 semaines, jusqu'à début juin. On a pris une solution injuste et erronée juridiquement (...) J'appelle à ce qu'on reprenne ces décisions lors de l'assemblée générale (ce lundi) ou celle du 23 mai. Je comprends les élus d'Amiens (19e) par exemple (...) Si j’espère un retournement de situation ? Bien sûr et il le faut ! Oui ce sera difficile, mais j'ai eu des présidents de clubs étrangers, ils sont tous atterrés par la décision prise par la LFP », explique Jean-Michel Aulas, qui est prêt à porter l’affaire d’abord devant le CNOSF et affirme quel le prêt garanti par l’état ne sert seulement qu’à sauver provisoirement ceux qui étaient à l’agonie financièrement.