Interrompu à la 75e minute en raison de l’envahissement du terrain par les supporters niçois, le match entre Nice et l’OM va connaitre son sort ce mercredi soir.
La commission de discipline doit trancher sur les incidents qui ont eu lieu à l’Allianz Riviera le 25 août dernier. Dans un climat très chaud, Nice menait 1-0 et Marseille faisait tout pour revenir au score. Sur chaque corner, Dimitri Payet était la cible de projectiles, et notamment de bouteilles d’eau. L’une d’elles a finir par atterrir sur le dos du numéro 10 de l’OM, qui s’est effondré sur le coup, avant de se relever et d’en relancer deux vers les tribunes. Tout s’est ensuite enchainé très vite dans des scènes qui n’avaient plus rien à voir avec du football.
Voir cette publication sur Instagram
L’OM a refusé de reprendre le match, et la commission de discipline va devoir statuer sur de nombreux points : Etait-il possible de reprendre la rencontre, la sécurité des joueurs était-elle assurée seront notamment au coeur des problèmes... Bien sûr, en tant que club organisateur, l’OGC Nice a gravement failli à ses obligations, permettant aux supporters d’avoir des bouteilles d’eau pleines dans l’enceinte, ce qui n’est pas autorisé, et le club azuréen n’a pas non plus réussi à empêcher les fans d’entrer sur la pelouse pour en découdre. Résultat, si aucune sanction sportive n’a été prise pour le moment, du côté de Marseille, on se veut catégorique. C’est la victoire sur tapis vert qui doit être donnée, sous peine d’encourager ce genre de comportements.
Prime à la violence, l'OM dénonce
« Si ce n’est pas le cas, ce sera la porte ouverte à tous les débordements. Tout autre résultat que la victoire de l’OM sur tapis vert serait décevant. La raison est simple : si des points sont donnés à Nice, c’est la prime à la violence », ont ainsi confié des membres du club phocéen à La Provence. Un coup de pression de plus sur la commission de discipline qui doit gérer ce dossier bien délicat, sachant que la Ministre déléguée aux Sports, le président de la FFF et les maires des deux villes ont eux aussi fait monter la sauce depuis les évènements. Une défaite sur tapis vert pour l’équipe locale en raison du comportement de ses supporters serait une première depuis 2017, et les points perdus par Bastia, dont les supporters avaient frappé Anthony Lopes à Furiani.