Pour la première fois depuis la première journée, le PSG s’est incliné en Ligue 1. Et comme à l’ouverture du championnat, c’est au Parc des Princes que le leader a craqué face à une formation nancéenne appliquée et réaliste (0-1). Le PSG reste en tête au bénéfice de la différence de buts.
Malgré son statut de leader et la venue de la modeste formation nancéenne sur sa pelouse, c’était bien le PSG qui était sous pression ce dimanche soir pour le dernier match de la 12e journée. Le club de la capitale devait montrer qu’il n’avait pas été atteint par les nombreuses rumeurs au sujet du changement d’entraineur pendant la trêve, et la victoire de Montpellier sur Marseille avait également fait montrer la tension d’un cran. Face à une formation lorraine regroupée derrière, les Parisiens ont d’entrée de jeu confisqué le ballon pour tenter de se montrer dangereux, avant de progressivement s’essouffler. Sans Ménez et avec un Pastore pas du tout inspiré, seul Nenê tentait de faire la différence sans réussite. Les occasions étaient rares et Lemaitre, après avoir sollicité Sirigu d’une frappe tendue (6e), était tout près de tromper son propre gardien sur un dégagement en catastrophe (11e). C’en était tout pour une première période bien pâle, avec le retour des sifflets à la pause pour sanctionner cela.
Au retour des vestiaires, c’est Nancy qui saisissait immédiatement sa chance, avec un but rapide de Calvé, qui reprenait impeccablement d’une frappe puissante et enroulée une passe en retrait de Karaboué à l’entrée de la surface (0-1, 49e). La stupeur était totale et Paris se jetait rapidement à l’attaque, ce qui débouchait sur une dernière demi-heure bien plus alerte. Sirigu évitait le pire d’une incroyable parade reflexe en déviant une tête d’André Luiz sur sa barre (67e). De l’autre côté, N’Dy Assembé était également sauvé par sa transversale sur une reprise à bout portant de Gameiro dans un ballon trainant dans la surface (77e). La pression s’intensifiait et à l’image de la double parade du gardien nancéen sur des frappes de Nenê puis Bodmer (85e), l’ASNL tenait son petit miracle jusqu’au bout. Car même si le PSG a été une nouvelle fois peu inspiré dans le jeu, les trois points étaient quelques peu inespérés pour des Lorrains qui sortent de la zone rouge. A Paris, la première place est conservée d’un cheveu à la différence de buts sur Montpellier (+14 contre +13) mais cette défaite va tout de même jeter un petit froid à une semaine du déplacement au Vélodrome.