En raison d’un conflit entre les deux associations de clubs français, la Ligue de Football Professionnel a dû reporter l’élection de son nouveau président.
En résumé, la Première Ligue, qui réunit les clubs de Ligue 1 sauf Guingamp, souhaite renforcer sa supériorité financière, ce qui ne plaît évidemment pas à l’UCPF. Du coup, le syndicat des « petits » clubs bénéficie de nombreux soutiens chez les observateurs, à l’image de José Anigo qui a tenu à rappeler que certains internationaux français avaient profité de la qualité de la formation dans les niveaux inférieurs.
« On a toujours l'habitude de pointer du doigt les frasques de certains joueurs, coaches ou même directeur sportif, si vous voyez de qui je veux parler... Mais, là, pour le coup, ce sont les dirigeants de clubs français, qui se sont mis hors-jeu, a accusé l'ancien DS de l’Olympique de Marseille sur le site de France Football. Tout cela pour éviter de lâcher quelques moyens supplémentaires aux plus "petits" de L1 et de L2. Pourtant, si l'on veut un football français de qualité, il faut permettre à tous de pouvoir concurrencer, voire battre les plus gros. Le spectacle serait meilleur, les stades remplis. »
Quand la L1 profite des petits clubs
« A bien y regarder, où vont prospecter, à moindre coup, les gros clubs de L1 ? Chez les prétendus petits clubs de L1 et L2, voire en National. Vous voulez des exemples ? Dites-moi d'où viennent les Giroud, Matuidi, Koscielny, Valbuena, Mandanda, Kanté et bien d'autres, a-t-il énuméré. Soit de Deuxième Division, soit de formations moins huppées sans que cela ne dérange personne. Alors, oui, il faut que la répartition devienne plus équitable entre les puissants et les petits. Tout le monde en sortira gagnant. Arrêtons ces petits arrangements entre amis ! » Reste à savoir si Anigo aurait tenu ce discours s’il était toujours dirigeant à l’OM.