Absent des débats pendant 45 minutes, l’OM s’est réveillé trop tard pour revenir sur Monaco (1-2). La troisième défaite en une semaine va faire jaser.
Après deux défaites consécutives, chose qui n’était plus arrivée depuis le début de l’année 2009, l’OM avait à cœur de se reprendre face à Monaco ce dimanche soir au Vélodrome. Les Marseillais ont pourtant rapidement paru sonné, affaiblis physiquement et maladroits techniquement, ce qui était bien trop pour ne pas s’exposer aux assauts monégasques. La première alerte faisait ainsi mouche sur un coup-franc excentré de Néné, tiré en force et dévié par Lucho dans le mur. Pris à contre-pied, Mandanda ne pouvait que s’incliner (0-1, 20e). Les Marseillais peinaient à réagir, tandis que les Monégasques prenaient confiance. Sur une longue ouverture, Diawara et Heinze laissaient filer Park, qui ne se privait pas d’allumer le portier olympien pour doubler la mise (0-2, 41e). L’incroyable fébrilité marseillaise crevait les yeux, à l’image de ce choix de Niang. Sur une percée de Ben Arfa, le Sénégalais se retrouvait idéalement placé dans la surface, mais choisissait de centrer pour Morientes, surpris par l’option prise par son coéquipier, et trop court au final pour reprendre le ballon (44e).
Après la pause, l’OM parvenait enfin à montrer un tout autre visage. C’est ainsi que les occasions se multipliaient progressivement, parfois au rythme de plusieurs dans la même minute. Mais Ruffier s’interposait à de nombreuses reprises devant les tentatives de Niang ou Cheyrou, ce dernier trouvant même la barre transversale. Et au moment où le Vélodrome commençait à ne plus y croire, Ben Arfa trouvait Niang dans l’intervalle, et le Sénégalais trompait presque facilement le portier monégasque (1-2, 83e). S’en suivaient logiquement 10 minutes de pression intense au cours de laquelle tout se jouait dans la surface de l’ASM. Puygrenier, impeccable dans le combat aérien, symbolisait la volonté d’une équipe monégasque qui s’accrochait jusqu’au bout à cette victoire. Un succès qui permet aux joueurs de Guy Lacombe de venir coiffer l’OM en 4e position. A Marseille, en revanche, la trêve internationale annonce 15 jours de remise en cause tant le jeu phocéen, déjà peu convaincant en début de saison, semble s’étioler à chaque match.