Le syndrome du Vélodrome n’était pas loin à la Mosson, avec la courte victoire de Marseillais fragiles en fin de match face à des Lillois réduits à 10 (1-0).
Sur le terrain neutre de Montpellier, totalement acquis à la cause olympienne ce dimanche soir, l’OM a rendu une prestation en demi-teinte mais continue son sans-faute en Ligue 1. Les Marseillais ont rapidement étouffé des Lillois guère tranchants offensivement, trouvant la solution dès la 11e minute avec un coup de tête en force de Brandao sur un corner de Ben Arfa (1-0, 11e). Intenables sur le côté gauche Taïwo-Niang, les Olympiens donnaient le tournis aux Nordistes, mais ne parvenaient pas à doubler la mise malgré de nombreuses situations dangereuses, à défaut de réelles occasions de but.
A la reprise, le match s’équilibrait nettement et Cabaye aurait même pu profiter de quelques largesses de la défense olympienne pour égaliser, mais son tir au point de pénalty était trop croisé (49e). La mission, déjà délicate, devenait presque impossible pour les Dogues avec l’expulsion de Debuchy, qui récoltait un deuxième avertissement pour une légère faute sur Niang, lancé en profondeur (64e). S’en suivait une petite période de domination marseillaise à nouveau, mais toujours sans concrétisation. Avec les entrées en jeu de Hazard et Gervinho, la donne s’inversait complètement en fin de rencontre, et les situations dangereuses se multipliaient face à une défense de l’OM aux abois, à l’image d’un Kaboré ou d’un Diawara en grandes difficultés. Une défaillance sans conséquence même si jusqu’à la 95e minute, et cette occasion où deux Lillois se gênaient au moment de conclure dans la surface sur une longue remise de Hazard, Marseille aura véritablement tremblé, faut d’avoir pu se mettre à l’abri. Une leçon à retenir pour plus tard.
