Le président du PSG et de beIN Media Group est attendu au tournant au moment où la Ligue 1 cherche encore un diffuseur pour 8 rencontres par journée de championnat.
En pleine crise avec Mediapro, qui a planté la Ligue 1 en refusant de payer les échéances de son contrat pour les droits TV, les dirigeants des clubs avaient loué l’action de Nasser Al-Khelaifi, lequel avait contribué à sauver ce qui pouvait l’être. Mais le président qatari du Paris Saint-Germain commence à donner des migraines à ses collègues dirigeants, non pas à cause de son équipe, mais surtout en raison de son rôle de patron de beIn Media Group. Car depuis le coup de sifflet final du match retour de barrage entre le FC Nantes et le Toulouse FC, la répartition des droits TV est de nouveau à la Une de l’actualité. Canal+ avait en effet accepté de reprendre la totalité des rencontres de L1 jusqu’à la fin de l’actuelle saison, mais pas plus, tandis que BeInSports donnait la L2. Du côté de la LFP, on sait déjà que C+ ne fera une offre que pour deux matchs par journée de Championnat, à priori à hauteur de 380ME par an, mais pour l’instant personne ne veut diffuser huit matches de Ligue 1 et la totalité de la Ligue 2. Et Maxime Saada est clair, pour que sa chaîne diffuse et paie pour ces deux matchs, il faudra qu’en contrepartie la LFP accepte de reprendre le fameux lot 3 au cœur d’une action en justice.
Tandis que le conseil d’administration de la Ligue de Football Professionnel aura lieu ce jeudi, les regards se tournent vers BeInSports. Car la Ligue 1 pourrait limiter la casse si la chaîne qatarie acceptait de diffuser les huit autres rencontres de L1, mais pour l’instant le groupe dirigé par Nasser Al-Khelaifi n’a pas répondu à la LFP. L’attitude de ce dernier commence à irriter, et selon RMC certains dirigeants se demandent à quoi joue le patron du Paris Saint-Germain et de BeInsports. Face à ce silence de la chaîne sportive qatarie, la Ligue a oeuvré sur la création de sa propre chaîne, en rêvant que cela motive Al-Khelaifi à dégainer son chéquier. Jeudi soir, on en saura plus sur ce dossier des droits TV, lequel pourrait peser sur le maintien de la Ligue 1 à 20 clubs.