Soutenu par le Conseil d’administration pour devenir le président de la Ligue de Football Professionnel, Raymond Domenech n’a pas passé l’obstacle de l’assemblée générale.
Un coup dur pour l’ancien sélectionneur de l’équipe de France qui paye sûrement sa mauvaise image depuis l’épisode de Knysna en 2010. Conscient que son échec a dû en soulager plus d’un, le Lyonnais a donc mis les choses au clair. « Je ne suis pas là pour amuser les médias. Je ne suis pas là pour me trouver une occupation. Je ne suis pas là non plus pour faire durer une notoriété acquise il y a longtemps. Je m'en fous. Moi mon truc c'est le foot », a expliqué le technicien de 64 ans sur le site du Huffington Post.
« Alors quand je vois les grands et petits arrangements qui se préparaient pour l'élection d'un président à la tête du foot professionnel de la Ligue Nationale de Football, moi et mes copains syndicalistes, on a décidé de ne pas se comporter (excusez l'image) tels les bourgeois de Calais. Il n'était pas question de livrer ma clé de notre passion sur un coussin, a poursuivi Domenech. Notre sport mérite mieux que ça. Et le foot professionnel aussi. » En réalité, le sélectionneur de la Bretagne avait pour objectif de réveiller les dirigeants du foot français.
Domenech a joué l’épouvantail
« Soyons sérieux, qui d'autre qu'un président de club est légitime à diriger la ligue professionnelle. Ma candidature était donc une candidature de circonstance et à durée déterminée. Le temps que Michel Seydoux puisse prendre la place, a-t-il publié. J'ai une fois de plus joué le rôle de l'épouvantail. Pas de problème. J'ai le cuir épais. Et plus que tout, j'ai la conviction d'œuvrer pour le sport que j'aime. (...) A vous Messieurs les Présidents de prendre vos responsabilités et bien gérer notre football avant qu'il ne soit trop à la remorque. Si ma candidature vous a convaincus qu'il fallait cesser vos rivalités de football et de travailler pour le bien commun du football, alors j'aurai fait mon travail. »