Présidente de la Ligue de Football Professionnelle, Nathalie Boy de la Tour a fait savoir qu’elle ne continuerait pas sa mission à la tête de l’instance du football professionnel.
Après quatre ans à ce poste, les prochaines élections cet automne se feront sans elle. Dans L’Equipe, elle est revenue sur ce passage à la direction de la LFP, où son duo avec Didier Quillot n’a pas toujours convaincu même si elle a tenu à défendre son bilan, et souligner le changement de cap sous sa présidence. Au niveau des joueurs de la Ligue 1, des sponsors, du développement, la LFP et le football professionnel français ont grandi selon Boy de la Tour.
« C'est un choix mûrement réfléchi. J'avais pris la décision de ne pas me représenter en début d'année et s'il n'y avait pas eu le Covid-19, je l'aurais communiquée plus tôt. J'ai 51 ans, j'ai d'autres envies et d'autres projets. J'ai passé quatre ans à la Ligue. Quatre ans, c'est un bon cycle. C'est à la fois court et long. J'ai beaucoup donné et beaucoup reçu, appris aussi. La Ligue a passé un cap. Quand je suis arrivée, il y avait 50 salariés, ils sont plus de 80. On a structuré la direction commerciale avec plus d'actions à l'international, créé une direction digitale, une autre communication et RSE. . On peut être très fier du bilan commercial avec les nouveaux droits télé et la hausse des sponsors titres (naming) des Championnats », a expliqué celle qui va désormais se consacrer à d’autres projets, et a annoncé qu’elle avait pris une licence de dirigeante bénévole dans un club de football parisien où évolue son fils.