Réunie en conseil d'administration, la Ligue de Football Professionnel a pris connaissance des efforts financiers faits par Vincent Labrune et son directeur général.
Afin de montrer qu'il n'avait pas été totalement sourd aux propos tenus depuis des semaines sur le train de vie de la LFP, et sa propre rémunération, le président de la Ligue, réélu début septembre, a officialisé ce mercredi plusieurs décisions qui le concernent personnellement. En effet, Vincent Labrune, qui empochait 1,2 million d'euros par, a proposé au conseil d'administration de la LFP de baisser son salaire de 30%.
Cela a évidemment été validé, tout comme a été validé une décision similaire d'Arnaud Rouger, le directeur général de la Ligue de Football Professionnel, qui selon L'Equipe touchait 400.000 euros par an. D'autre part, Vincent Labrune a également renoncé à son parachute doré en cas de départ. Devant la commission sénatoriale, qui travaille sur le mode de financement du football professionnel, l'Orléanais avait été interrogé sur ce bonus de 5 millions d'euros en cas de départ, et il avait annoncé vouloir tailler dans le vif.
Pas de plan social à la LFP
Visiblement, cela a été fait, comme l'a révélé Jean-Pierre Caillot, président de Reims et membre du conseil d'administration de la LFP. « On a une proposition du président de la Ligue et de son directeur général de baisser leur rémunération de façon importante, à hauteur de 30 %, L'effort qui est fait est plus conséquent que ce que nous imaginions. On leur a demandé 30 %. Ils l'ont accepté sans discuter. Et contrairement à ses prédécesseurs, le président renonce à toute clause parachute à l'avenir, le jour où il partira », précise le dirigeant du club champenois, qui confirme qu'il n'y aura pas de Plan de sauvegarde de l'emploi à la LFP malgré la situation compliquée suite à la basse drastique du contrat des droits de diffusion de la Ligue 1.