Christophe Bouchet, ancien président de l'OM et candidat aux prochaines élections à la présidence de la LFP, s'est livré sur son programme les idées qu'il aimerait mettre en place une fois à la tête de la Ligue.
Les prochaines élections à la présidence de la LFP arrivent à grands pas. Le 10 septembre prochain, un vote est organisé pour désigner celui qui, par un mandat de quatre ans, débarquera à la tête de la haute instance du football professionnel français. Pour l'heure, Vincent Labrune, le président sortant, a toujours de nombreux soutiens chez les patrons de clubs en France. Parmi eux, Laurent Nicollin (MHSC), qui n'a pas peur d'afficher publiquement qu'il votera pour lui aux élections. Toutefois, Labrune aura de sérieux candidats en face de lui. L'un d'eux est Christophe Bouchet, lui aussi ancien président de l'Olympique de Marseille (2002-2004).
Les deux priorités de Bouchet s'il est élu
Christophe Bouchet candidat à la présidence de la LFP !
— L'ÉQUIPE du soir (@lequipedusoir) August 22, 2024
🗣️ « Vincent Labrune a un talent de Gourou, maniant carotte et bâton. Tout le monde est craintif à la LFP. » @ch_bouchet
Dans l'#EDS, l'ancien président de Marseille pointe du doigt la gestion "calamiteuse" au sein de la… pic.twitter.com/DkF8Keygyk
Dans un long entretien accordé au Quotidien du Sport, Christophe Bouchet, candidat à la présidence de la LFP, a dressé un tableau de ses idées qu'il aimerait mettre en place s'il est élu. Parmi elles, deux sont considérées comme des priorités qu'il faut quoi qu'il arrive évoquer, peu importe qui sera élu. D'abord, l'ancien maire de Tours souhaite rendre le football plus attractif. Pour cela, il veut revoir le produit qu'est le football en lui-même. « Il faut revoir la façon de filmer le football, de raconter des histoires, c’est très important. Aujourd’hui, le produit que l’on veut vendre aux télévisions, il est devenu trop basique. Trop aseptisé. Il faut fabriquer un produit, avec les joueurs, les entraîneurs, les clubs, où on puisse raconter quelque chose d’autre que le simple déroulement d’un match », explique Bouchet.
Ensuite, le contrat CVC doit absolument être revu selon lui. « C’est l’autre priorité. Il faut absolument revoir le contrat CVC. Il faut le faire par la discussion, la négociation. Si c’était simple, tout le monde le ferait. Mais il faut y aller, parce que le contrat CVC, c’est une catastrophe. Il faut trouver des solutions. Non pas pour en sortir, ce serait illusoire. Mais trouver un meilleur arrangement pour que le football français ne soit pas à vie tributaire d’un fond financier », conclut le candidat à l'élection. Christophe Bouchet rappelle d'ailleurs qu'améliorer l'attractivité du football ne passe pas nécessairement par un changement des règles du jeu.