Après l’élection de Vincent Labrune aux commandes de la Ligue de Football Professionnel, Didier Quillot a été poussé vers la sortie. Mais l’ancien directeur général exécutif part avec de quoi se consoler.
Didier Quillot savait à quoi s’attendre. Avant même l’élection de Vincent Labrune à la tête de la Ligue de Football Professionnel, l’ancien directeur général exécutif savait qu’il risquait de perdre son poste. « J'ai été effectivement prévenu par Monsieur Labrune que je ne serais plus DG s'il était élu. C'est la vie, réagissait-il la semaine dernière. (...) Lui avait eu l'honnêteté de me dire qu'il me virerait s'il était élu. » Au moins, l’indésirable, dont le départ a été acté lors du conseil d’administration jeudi, n’a pas été pris par surprise. Lui qui a largement de quoi se consoler après cette éviction.
Car selon les informations de France Football, son contrat stipulait qu’il toucherait deux fois la rémunération de sa dernière année en poste suite à un éventuel départ. Dans la mesure où Quillot a perçu 500 000 euros de salaire, plus environ 250 000 euros de bonus grâce à la réussite de l’appel d’offres des droits TV, son chèque est estimé à 1,49 million d’euros, sans compter les 100 000 euros qui correspondent au préavis (trois mois de salaire) qu’il n’a pas eu à effectuer. A noter que son successeur Arnaud Rouger, ancien directeur des compétitions de la LFP depuis 2003, n’a pas demandé d’augmentation et gagnera « seulement » 340 000 euros par an.