Ce mardi, le quotidien L’Equipe a publié les salaires de la Ligue 1. Chez les joueurs comme chez les entraineurs avec forcément quelques révélations et surprises.
Si Mauricio Pochettino est largement devant tout le monde avec son 1,1 million d’euros brut par mois, le seul à franchir cette barre symbolique, les premières places sont sans surprises réservées aux clubs avec les plus gros moyens. L’OM et Nice se partagent le podium avec Sampaoli et Galtier, presque comme dans le classement de Ligue 1. Ensuite, l’OL, Monaco, Rennes et Lille sont bien les seconds couteaux en ce qui concerne la rémunération de leur entraineur. Mais la surprise de ce classement arrive tout en bas ou presque. Si Pascal Gatien ferme la porte avec 25.000 euros par mois, il est de peu devancé par Pascal Dupraz. Arrivé en pompier de service à l’AS Saint-Etienne, l’entraineur passé auparavant par Evian TG, Toulouse et Caen, n’émarge « que » à 30.000 euros par mois.
Puel touchait 8 fois plus que Dupraz...
💰 Le salaire mensuel de Pascal #Dupraz est estimé à 30.000 €. Seul P. Gastien (Clermont) touche moins parmi les entraîneurs de Ligue 1.
— 𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕𝒆́ 𝑰𝒏𝒔𝒊𝒅𝒆 (@SainteInside) March 21, 2022
Via @lequipe #ASSE pic.twitter.com/rOOWAH7Z7J
Aussi surréaliste que cela puisse paraitre, il fallait presque rajouter un zéro de plus pour retrouver le salaire de son prédécesseur, Claude Puel, qui approchait des 250.000 euros par mois. Un salaire version 2022 qui démontre que l’ASSE a des moyens extrêmement limités pour se maintenir, et aussi pourquoi au moment de négocier, les techniciens ont parfois refusé d’envisager de rejoindre le Forez devant la faiblesse de la proposition financière. Mais Pascal Dupraz le sait, l’opération maintien est capitale, et il y a très certainement une très grosse prime à la clé s’il parvient à sauver Saint-Etienne de la relégation. Et ce poste intérimaire peut aussi se transformer en permanent, puisque le site spécialisé Peuple Vert rappelait ces dernières heures que Dupraz tentait désormais de négocier un contrat plus longue durée avec ses dirigeants. Cela alors que le maintien est encore loin d’être acquis. Nul doue que, en cas d’accord, le salaire sera autrement plus élevé.