Au PSG, l’engouement provoque une augmentation sensible des abonnements et du prix des places depuis quelques années, ce qui n’empêche pas le succès populaire. Dans les autres clubs, c’est plutôt la soupe à la grimace en ce qui concerne le tableau des affluences et des recettes au guichet. Et à Bordeaux comme à Lyon, où les résultats en championnat ne sont pas transcendants, on n’a clairement pas envie de voir des tribunes vides à deux ans de la livraison du nouveau stade dans les deux villes respectives. Ainsi, les promotions se multiplient et le tarif pour voir un match de football devient parfois inhabituellement bas. Pour la venue de Reims, qui aura lieu un mercredi 25 septembre à 19h00, les Girondins ont mis en vente des places à 7 euros dans les virages pour le grand public, avec des places allant jusqu’à seulement 22 euros dans les meilleures tribunes.
A Lyon, où l’appel au peuple de Jean-Michel Aulas pour le match face à Rennes a été plutôt entendu, on ne souhaite pas non plus voir Gerland sonner creux. Pour le prochain match face à Nantes le dimanche 22 septembre, l’OL effectue une promotion permettant, pour toute place achetée, d’en avoir une autre offerte. Des places ainsi dans les virages sont disponibles, à 10 euros, permettant d’en avoir deux pour cette somme. De prix sacrément cassés pour des clubs qui sont loin d’être de seconde zone en France, et qui disputent également l'Europa League cette saison. Une compétition où, là aussi, le succès populaire n’est pas toujours au rendez-vous et les clubs proposent des tarifs bien loin des anciens standards de la Ligue des Champions.