À l'occasion de la 35e journée de la Ligue 1, des maillots floqués aux couleurs de l’arc-en-ciel dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie ont été arborés. Une journée qui a fait polémique à cause de nombreux débordements.
Depuis 2019, en Ligue 1, chaque année, une journée du championnat est consacrée à la journée mondiale de lutte contre l’homophobie. Ainsi, des drapeaux et maillots floqués aux couleurs de l’arc-en-ciel sont présents dans tous les stades de Ligue 1 et de Ligue 2. Cette année, plusieurs joueurs ont d'ailleurs refusé de participer à cette journée pour diverses raisons. Des chants jugés homophobes ont également été entendus. L’association Familles LGBT a décidé de porter plainte contre Prime Video, diffuseur du championnat français, pour avoir laissé et relayé les insultes à la télévision tout au long de la saison, et ne pas les avoir coupés lors des rediffusions. Le journal Le Parisien s'est procuré le dépôt de plainte en question qui évoque des incidents lors de plusieurs rencontres au Stade Vélodrome.
Les matchs de l'OM visés par l’association Familles LGBT
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« Durant les rediffusions de ces matchs, on peut entendre plusieurs chants de supporters, en provenance des tribunes. Certains de ces chants relèvent d’un caractère homophobe prononcé. Il faut tuer ces pédés de Lorientais (ou Parisiens, ou Strasbourgeois, NDLR). C'est une injure publique envers un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle, une provocation publique à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle » a expliqué l’association Familles LGBT qui a porté plainte à la préfecture de police de Paris pour injures et provocations publiques homophobes. Les trois matchs visés en question sont ceux de Marseille au Vélodrome. OM-Lorient le 14 janvier, OM-PSG le 26 février ainsi que OM-Strasbourg, le 12 mars. Prime Video est visé par cette plainte pour ne pas avoir coupé les insultes lors des rediffusions des matchs disponibles sur leur plateforme, et où l'excuse du direct ne tient donc plus. Suite à cette plainte, un porte-parole d'Amazon a tenu à mettre les choses au point : « L’homophobie n’a pas sa place dans le sport ni dans la société et nous la condamnons comme toutes les formes de discrimination avec la plus grande fermeté. » D'autre part, la chaîne précise se tenir à la disposition des autorités compétentes pour assurer le respect du droit applicable.