Bousculé pendant une grande partie du match, le PSG a pu compter sur ses individualités pour obtenir le nul face à Montpellier (2-2). Un coup de canon d’Alex et un service en or de Ménez permettent à Paris de garder la première place de justesse.
C’est dans un Parc des Princes plein à craquer, mais sur une pelouse quelque peu charcutée, que PSG et Montpellier se disputaient ce dimanche la tête du championnat. Fidèles à leurs habitudes, les Héraultais jouaient crânement leur chance, avec une composition de départ tournée vers l’offensive et un ballon rapidement confisqué. Et si Sirigu était le premier à être sollicité sur des tentatives d’Utaka ou de Belhanda, l’ouverture du score était pourtant parisienne. Brouillon dans le jeu et peu inspiré offensivement, le PSG pouvait compter sur la force de frappe de son déménageur brésilien Alex. Ce dernier armait une lourde frappe à effet sur un coup-franc de 25 mètres pour tromper complètement Jourdren et libérer le Parc (1-0, 41e). Mais Montpellier réagissait immédiatement et avec succès puisque Belhanda égalisait d’une tête de près après un centre bien travaillé de Hilton (1-1, 45e).
Après la pause, Paris ne parvenait toujours pas à déployer son jeu, se montrant extrêmement confus dans la construction, tandis que Montpellier prenait confiance, sans toutefois se montrer réellement dangereux. Les changements apportaient un peu de peps à une formation parisienne qui en avait bien besoin et sur son premier ballon, Pastore se trouvait juste devant Jourdren sur le coté, mais manquait complètement sa balle piquée (77e). C’était le moment choisi par Montpellier pour porter ce qui semblait être le coup de grâce. Sur une action similaire à celle du premier but, Giroud travaillait son centre pour Utaka, complètement oublié par Lugano et Sakho et qui venait crucifier Sirigu (1-2, 83e). Paris se réveillait enfin et c’est à nouveau un exploit individuel qui faisait la différence, avec un festival de crochets de Ménez qui centrait ensuite pour Hoarau qui n’avait plus qu’à pousser le ballon au fond (2-2, 87e).
L’essentiel était fait sur le plan mathématique pour Paris, qui conservait ainsi sa première place très difficilement avec ce match nul 2-2. Mais Montpellier aura montré qu’il avait les moyens de lutter jusqu’au bout avec le PSG pour le titre, surtout si les Héraultais continuent d’être aussi entreprenants, et le club de la capitale aussi brouillon et peu inspiré dans le jeu.