Le PSG plombe la Ligue 1, il déprime

Le PSG plombe la Ligue 1, il déprime

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La victoire facile du Paris Saint-Germain devant son public face à l’Olympique de Marseille (3-1) alimente le débat sur le manque de compétitivité au sein du championnat de France, avec une équipe qui surdomine toutes les autres.

Ce n’est pas nouveau : hormis deux saisons exceptionnelles de l’AS Monaco (2017) et du LOSC (2021), il n’y a eu personne pour déloger le Paris Saint-Germain depuis le rachat du club par QSI en 2011. Cette saison plus que jamais, l’équipe de Luis Enrique roule sur tout le monde, et c’est un euphémisme. A seulement huit journées de la fin de l’exercice, le PSG n’a pas encore perdu un seul match. Pire, il laisse la sensation qu’aucune équipe de Ligue 1 ne parviendra à les déloger d’ici à la dernière journée. Un écart comptable beaucoup trop important, témoin de l’écart abyssal de moyens entre le club de la capitale et le reste du championnat. Pour ces deux journalistes Eurosport, la surdomination parisienne crée un fossé déprimant.

« C'est assez déprimant »

« La défaite 3 à 1 est presque flatteuse pour l’Olympique de Marseille. Paris aurait pu plier la rencontre bien avant. Ça prouve l’écart... là, on n’est plus sur le même championnat. On est sur deux galaxies différentes. Et c’est le premier face à son dauphin en Ligue 1 ! C’est saisissant. 19 points d’écart entre les deux. Chapeau au PSG qui réalise une saison incroyable. Je ne sais pas si j’ai déjà vu un PSG aussi impressionnant collectivement en Ligue 1. D’un point de vue personnel, si on n’est ni supporter du PSG ni de l’OM, on ne peut que regretter le manque d’adversité et l’écart trop grand qu’il y a entre le premier et le deuxième de Ligue 1 », lance Martin Mosnier dans le débrief du Classique entre le PSG et l’OM.

Si son collègue de plateau est un peu plus nuancé sur le fait que l’OM avait un coup à jouer au Parc des Princes, il est toutefois d’accord sur le côté déprimant de la surdomination parisienne en France. « Au final, c’est assez déprimant, je te rejoins », ajoute Arthur Merle dont l'avis sera assurément partager par les observateurs du football français, à l'exception bien sûr des supporters parisiens qui peuvent eux se réjouir de la forme étincelante de leur équipe.