Rennes a signé un exploit énorme ce samedi en allant s'imposer au Parc des Princes sur le score de 2 buts à 1 en étant réduit à neuf pendant près de quarante minutes après les expulsions de son gardien de but (25e) et de Makoun (51e). Pour le PSG, le syndrome de la crise hivernale n'est plus très loin.
La première période allait vite s’emballer, Alessandrini profitait d’une remise de Camara pour tromper Sirigu d’une frappe lumineuse (0-1, 13e). Le match était bien lancé et cela se confirmait rapidement, Nenê, lancé par Pastore, venait tromper Costil d’une petite balle piquée (1-1, 21e). Très plaisante, la rencontre allait subitement prendre une autre tonalité. Alors que Ménez filait vers le but, Costil taclait le joueur du PSG, ce qui poussait l’arbitre à expulser le gardien rennais (25e). Un rouge qui faisait voir...rouge à Antonetti, lequel tenait des propos plutôt déplacés à l’encontre du banc parisien. Ce premier coup de théâtre était suivi d’un autre, puisque sur un coup-franc, Féret trompait un Sirigu peu inspiré (35e), redonnant l’avantage au Stade Rennes (1-2).
La seconde période n’allait pas mettre non plus beaucoup de temps à s’embraser. Auteur d’une faute évidente sur Nenê, Jean II Makoun, déjà averti, était expulsé à son tour, laissant ses coéquipiers à neuf (51e). A partir de ce moment, le PSG allait évidemment prendre d’assaut le but breton, à l’image de ce barre-poteau, consécutivement à une tête d’Hoarau, suivi d’une reprise de Pastore (60e). Le gardien remplaçant rennais était mis à contribution face aux vagues parisiennes et l’arbitre allait encore avoir la vedette en ne sifflant pas un penalty pour le PSG, alors que Théophile Catherine touchait le ballon du bras dans la surface (73e). Les minutes filaient, mais Ndiaye repoussait les assauts permanents de Paris et Rennes tenait une victoire retentissante dans un Parc des Princes un brin KO. Avec un point pris en trois matches, le PSG n’a plus du tout l’allure d’un champion potentiel, à l’inverse de Rennes, qui est sur une série de trois victoires consécutives, lesquelles replacent les Bretons à seulement une longueur de Paris.