La VAR a changé le paysage du football, mais son utilisation et son interprétation fait toujours autant discuter. Sans compter ce bug récemment décelé.
Avec l’apparition de l’arbitrage vidéo, le football s’est donné les moyens comme jamais de mettre son arbitrage au niveau des avancées technologiques. Même si l’assistance vidéo à l’arbitrage ne règle pas tous les problèmes, un retour en arrière est totalement impossible. Les actions sont décortiquées sous tous les angles désormais, et laisser passer des injustices flagrantes ne serait plus acceptables et mettrait une pression énorme sur le dos des arbitres.
Un OM-PSG réussi à 100 % pour la VAR
Désormais, ils ont la possibilité de vérifier ou de faire vérifier un coup de sifflet, et surtout de se déjuger si l’erreur est manifeste. Bien souvent, ce droit est trop peu utilisé et le jugement de l’arbitre sur le terrain prévaut. Mais à l’image de ce qu’il s’est passé lors du récent OM-PSG, les décisions prises peuvent inverser totalement un match. Deux buts ont été refusés, un de chaque côté, et un carton rouge a été donné, pour des actions qui n’avaient été jugées de la même façon en temps réel. Pour le coup, l’arbitrage vidéo a été bien utilisé et n’a créé aucune polémique, même si on peut toujours regretter que les festivités pour un but soient finalement rendues incertaines voire inutiles, avec l’étude de sa validité sous tous les angles.
PSG-Angers : pas de caméra et «oubli» de la VAR, pourquoi l’arbitrage vidéo s’est «planté»
— Le Parisien | PSG (@le_Parisien_PSG) October 26, 2021
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Cette appellation, « sous tous les angles », permet justement de mettre en avant un des gros défauts de la VAR, révélé simplement récemment. En effet, il y a certaines situations rares voire inédites, qui ne peuvent pas être corrigées par la VAR tout simplement parce que l’action se déroule en dehors du champ de vision des caméras révèle Le Parisien. Non, cela ne concerne pas un stade perdu ou une caméra qui n’a pas réussi à suivre l’action. C’est au Parc des Princes que ce problème s’est récemment posé. Sur l’action de l’égalisation de Danilo Pereira face à Angers, Kylian Mbappé récupère un ballon sur le côté, et centre pour le Portugais qui marque de la tête. Pas de hors jeu à la finition, mais au départ, il semble bien que le Français revient d’une position illicite.
La VAR n'a pas pu livrer son verdict
Nous terminerons ainsi : le Coach a trouvé la pelouse du Parc très très belle. 😘 pic.twitter.com/gc86w7yXcC
— Angers SCO (@AngersSCO) October 17, 2021
Mais l’attaquant du PSG était tellement dans le coin du terrain, que la caméra de la VAR n’a pas pu juger sa position. Un autre plan du réalisateur a été disponible, mais la caméra verticale utilisée ne permet pas de tracer des lignes avec précision. Le doute a prévalu, et les arbitres n’ont pas pu prouver qu’ils avaient tort sur ce hors-jeu, ou non, de Mbappé. Ce qui a amené à valider le but comme le prévoit le règlement. Même si Angers n’a pas du tout apprécié, cette scène démontre les limites de la société Hawk Eye, qui exploite le système d’assistance vidéo, et qui a aussi quelques faiblesses dans des cas particuliers. Impossible de se baser sur ce principe pour jeter la VAR aux oubliettes, mais on peut imaginer le scandale que provoquerait une telle situation si cela devait se dérouler en finale de la Ligue des Champions.