Lors de PSG – OL dimanche soir (2-1), des incidents ont encore eu lieu en tribunes. Un jeune fan parisien de 11 ans a reçu un siège sur la tête balancé depuis le parcage lyonnais. Sa mère exprime sa colère.
Les journées de Ligue 1 se multiplient, le spectacle sur le terrain est souvent au rendez-vous, mais les incidents en tribunes gâchent la fête. Dimanche dernier, lorsque Clément Turpin siffle un pénalty litigieux pour le PSG à la 66e minute, les supporters lyonnais contestent, jettent des projectiles, les insultes fusent. Puis un siège arraché est lancé. Il atterrit sur la tête d’un jeune supporter de 11 ans, Lucas. En sang, il file à l’infirmerie du stade. Le lendemain, le médecin indique qu’il a subi un petit traumatisme crânien avec une plaie de 3-4 centimètres. Un lourd bilan pour un fan qui voulait simplement voir évoluer ses idoles, notamment Lionel Messi. Sa mère, Céline Deval, s’est exprimée pour RMC Sport. Elle va porter plainte vendredi après-midi car pour elle, le PSG ne fait pas le nécessaire. Elle dénonce le manque de réactivité et de soutien du club parisien, au contraire de l’OL qui a vite fait le nécessaire pour la contacter.
« Je m’attendais à ce que le PSG se manifeste dès le lundi »
« Je vais être honnête et totalement transparente. Le PSG a mis 48 heures à nous contacter. Alors que dès lundi, il y a une personne qui a pris une photo des places de mon mari et mon fils le soir de l’incident. Je m’attendais à ce que le PSG se manifeste dès le lundi. (...) Pour moi, le minimum syndical c’est que Lucas soit remboursé de ses places parce qu’il n’a pas vu le match. Mais j’attendais un peu petit plus du PSG, qui m’a dit le premier soir "ne vous inquiétez pas, on va tout faire pour remettre des étoiles dans les yeux de votre fils". Ce n'est pas avec deux places et un match que vous allez remettre des étoiles dans les yeux de mon fils. Pour l’instant, il n’est pas prêt d’y retourner (au stade). À titre de comparaison, j’ai eu l’OL. A priori, c’est un de ses supporters qui est en tort. L’OL a mis 20 minutes à me joindre mardi matin, parce que lundi soir, il y a eu des articles qui sont sortis. En 20 minutes, ils m’ont identifié et ils ont réussi à me contacter sur les réseaux sociaux. C’est la faute de qui ? Du PSG, de l’OL, de la Ligue, du Parc des Princes, je n’en sais rien ! Je veux savoir, c’est sûr », a expliqué Céline Deval, qui réclame des mesures fortes pour éviter un drame.